2t)2 THÉORIE PHYSIQUE
devient plus grand que 1, et ne peut plus représenter un sinus.
Les calculs numériques deviennent un peu plus simples ,
lorsque la face A C du prisme est perpendiculaire sur sa base.
Alors a devenant égal à 90° , l’équation qui détermine 6 donne
immédiatement
cos b
cos 6 ~ ;
n
et en substituant cette valeur dans nos formules, on trouve
j Réflexion à la surface
Pour les corps opaques ri* r= 7Z a — a COS 2 b J commune des deux
l milieux.
Î Réfl. à la limite exté
rieure des forces at
tractives.
Dans tous les cas, lorsqu’on aura déterminé n x , il ne restera
plus qu’à mesurer la densité ç de la substance employée, et
ri 2 —- 1
sera l’expression de son pouvoir réfringent.
Pour confirmer la distinction établie par ces formules entre
les deux genres de réflexion, Malus a déterminé de cette ma
nière la valeur de ri relativement à la cire d’abeille, rendue tour
à tour liquide et opaque ; et quoique les angles de disparition
différassent de beaucoup dans les deux cas, il a trouvé que la
valeur du pouvoir réfringent qu’on en déduisait par les formules
était toujours sensiblement la même. Pour mesurer l’angle b
formé par le rayon émergent avec la verticale, il regardait la tache
à travers un petit trou rond O, fig. 82 , percé dans une plaque
de cuivre qui pouvait monter et descendre le long d’une tige
O P', fixée perpendiculairement à un plateau de verre sur lequel
on posait le prisme, après avoir fait adhérer une goutte de cire
sur sa base. Lorsqu’on avait trouvé la hauteur du point O, à
laquelle la cire disparaissait, on mesurait cette hauteur OP'
sur la tige, qui était exprès divisée. On mesurait aussi la dis
tance P'H, à laquelle allait directement aboutir le prolonge
ment du rayon émergent I'O ; et. cette distance, divisée par la
hauteur OP', donnait la tangente de l’angle P OI', qui est dé
signé par b dans nos formules. D’ailleurs , la densité ç s’éva
luait par les moyens connus. Voici le tableau des expériences
faites par Malus de cette manière , avec un prisme rectangu-