3go théorie physique,
p et t' la pression et la température de l’air intérieur, nous
aurons
JL = p jL — p ’
(?) o m ,76 (j-f-t.0,00875) (ç) o m ,76 (1 -f-¿'. 0,00375)
On petit, sans aucune erreur, admettre que l’air intérieur,
resté dans le prisme , est à la même température que celui qui
enveloppe les faces; alors tz=zt\ Avec cette supposition, qui
simplifie les calculs, il vient
g— g' __ P —P
(g) 0,76 (1 -f-¿.0,00375)"
et par conséquent
p ( 2 a -f- 3a 2 ). o m ,76 ( 1 -f- ¿.o,oo375)
(g) (P ~~P')
à quoi il faut joindre la formule
R R a
0 — t—. . — —1_ .—- 1
2 tang \ a 8
Dans laquelle R est la déviation du rayon lumineux corrigée
du défaut de parallélisme des faces ; cette dernière donnera
0 d’après l’observation de R ; après quoi, la première détermi •
nera P. C’est ainsi que nous avons fait tous nos calculs pour
déterminer la force réfringente de l’air atmosphérique.
Réciproquement, quand on connaît P , on peut vouloir en
déduire R, c’est-à-dire la déviation vraie correspondante aux
observations du vide. C’est un genre de vérification direct, et
que nous avons aussi employé. Dans ce cas, il faut retourner
les formules par la méthode du retour des suites , et l’on en tire
p (g) (P—P
U
p (g)(p—p1
■6(i-j-t.o,oo3y5)
tang 3 \ a.
3 o m ,76 (1 4-¿.0,00575)
R = 2îi tang ~ a
La première donnera 0 , d’après les pressions et les tempéra
tures assignées : après quoi, la seconde déterminera R , que
l’on pourra comparer immédiatement aux résultats des obser
vations. Il faut toujours se rappeler que les pressions p et p'
sont censées ramenées à la température de la glace fondante.