DE LA ВЙЬНАСТКЖ.
L’accord des observations avec le calcul, parmi des densités si
diverses, montre bien que le pouvoir réfringent est indépen
dant des densités comme la théorie l’indique, et comme nous
l’avons employé dans nos formules. Mais cette conclusion ne
doit pas être étendue indéfiniment ; car elle ne pourrait plus
subsister , si, par des condensations très-fortes, on rapprochait
assez les particules d’air pour changer leur mode d’action sur
la lumière, et modifier leur affinité.
Maintenant que nous connaissons une fois pour toutes la
valeur de P relativement à l’air atmosphérique qui environne le
prisme, il nous est bien facile d’étendre nos calculs à tout autre
gaz. Il ne faut que supposer qu’on ait introduit ce gaz dans le
prisme à la température t', sous la pression //, et qu’on ait
observé la déviation A. En effet, reprenons l’équation fonda
mentale
V i + p' %
V 1 + p î
et mettons-y pour ç et % leurs valeurs en fonction des pressions
et des températures. Pour cela , il faudra représenter par (ç') la
densité du gaz intérieur , à la température de la glace fondante
et sous la pression de o m ,7fi, de même que nous avons désigné
par (g') celle de l’air extérieur dans des circonstances analogues.
Alors notre équation donnera
, o m ,76(1-!-/.o,00376) ' лт ' ' '
~~ P (%Î
à quoi il faut toujours joindre la formule
qui sert à calculer a d’après la déviation vraie R. Celle-ci devient
négative, quand le gaz introduit dans l’intérieur du prisme
réfracte plus fortement que l’air du dehors ; alors и devient aussi
négatif, et doit être employé comme tel dans la formule qui
donne P'.
Réciproquement, lorsque P' est connu pour un certain gaz,
il est facile d’en déduire la déviation vraie R qu’il doit produire
Томе III. 30