DE LA RÉERACTION". 3ll
faut multiplier chaque fraction de ce volume par la densité du
gaz dont elle est formée ; on aura ainsi
oxigène 0,210. i,io359 = 0,331754 ,
azote 0,784.0,96913 = 0,759798,
acide carbonique. 0,006.1,51901 = 0,009114*
r ,000666.
On voit que la somme est presque égale à l’unité ; et en effet,
cela doit être; car elle doit exprimer la pesanteur spécifique du
mélange, c’est-à-dire celle de l’air atmosphérique, que nous
avons prise en effet pour unité. L’erreur est de l’ordre de celles
dont on ne peut répondre dans les observations. En la négli
geant , les poids partiels que nous venons de calculer seront
pi’écisément les quantités x, x z x 3 : il ne restera donc qu’à
multiplier chacune d’elles par le pouvoir réfringent qui corres
pond à sa nature , et l’on trouvera
oxigène P t x t = 0,199682 ,
azote P a x a — 0,785693 ,
acide carbonique P 3 x 3 = 0,00g 167,
pouvoir réfringent du composé P =0,994532.
La somme de ces nombres exprime le pouvoir réfringent de
l’air atmosphérique , déduit de ses principes constituans ; elle
devrait se trouver égale à l’unité pour être parfaitement exacte :
l’erreur est donc égale à 0,005469, ou environ 5 millièmes de
la valeur totale ; elle ne produirait pas o",3 sur la hauteur du
pôle à Paris ; et cette différence peut provenir des erreurs pres-
qu’inévitables des expériences; car le résultat précédent dépen
dant de la pesanteur spécifique des gaz , de leur pureté et des
réfractions qu’ils produisent, se trouve lié à un grand nombre
d’opérations où les erreurs peuvent s’accumuler.
Des analyses précises et multipliées de l’air atmosphérique,
faites dans les divers climats de la terre , et dans les circon
stances les plus variées , ont prouvé que ses principes pondé
rables sont partout les mêmes, et qu’ils y existent toujours dans