DECOMPOSITION DE LA LUMIERE. f i0 ï
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n’aura rien à désirer du côté de la pureté; et si de plus on 3e
remplit de soufre hydrogéné liquide, dont la réfraction et la
dispersion sont plus fortes que celle du fiint-glass lui-même pour
des ouvertures et des incidences égales, on réunira toutes les
circonstances les plus favorables au succès des opérations.
Dans l’expérience de réfraction latérale que nous avons
décrite tout-à-l’heure , Newton avait trouvé le moyen d’opérer
en quelque sorte isolément sur chacun des rayons d’égale ré
frangibilité; voici une autre manière d’arriver au même but
qu’il a également employée.
Soit S F un trait de lumière solaire introduit dans la chambre
obscure par l’ouverture F, fig. i 3o. Près de cette ouverture,
plaçons un prisme ABC qui, réfractant inégalement les rayons
inégalement réfrangibles que ce faisceau contient, formera sur un
pla n T T l’image oblongue et colorée que nous avons observée dans
les expériences précédentes. Pour étudier séparément les rayons
inégalement réfrangibles dont cette image se compose, perçons
dans le tableau une très-petite ouverture circulaire O qui réponde
àun des points de l’image. Alors il passera par cette ouverture un
petit cône de rayons sensiblement homogènes , qui, en tombant
sur un autre plan T' T'parallèle au premier, y formera une petite
image circulaire de l’ouverture O. Cette image sera d’une seule
teinte, rouge, par exemple, si l’ouverture O répond aux rayons
de la première image qui produisent la sensation du rouge ;
verte , si elle répond aux rayons verts , et ainsi de suite. Main
tenant donc que cette lumière homogène est séparée du reste
du spectre, nous pouvons l’étudier à notre aise. Pour cela,
perçons en O' un petit trou dans le second tableau, de ma
nière à laisser passer par ce trou un petit faisceau de notre
lumière homogène, et faisons passer ce faisceau à travers un
second prisme abc. Alors, si l’inégale réfrangibilité des rayons
contenus dans la lumière naturelle est la seule cause de l’allon
gement des images et de leur coloration par la réfraction , il ne
doit plus se produire ici rien de pareil. Le faisceau homogène étant
réfracté par le prisme, ne doit pas changer de couleur; et si
Tome III. 26