DÉCOMPOSITION DE LA LUMIERE. /,?,5
au cas particulier de son observation, concevons la longueur
totale du spectre divisée en 36o parties, ce qui en fera 720 pour
Ja longueur totale CZ; alors prenant sur ce nómbreles diverses
fractions qui expriment les distances C Z , CU , CI, on aui’a les
limites de chaque couleur, et en les retranchant les unes des
autres, on aura les intervalles que ces couleurs occupent; ce
sera
pour le violet * 80
l’indigo 4°
le bleu 60
le vert. „ 6o
le jaune 48
l’orangé 27
le rouge . 4 Ü
Lorsque Newton prit les mesures précédentes, l’angle réfrin
gent de son prisme était de 62 0 3o'. La position du prisme
était toujours celle qui donne la moindre déviation possible, et
dans laquelle les angles d’incidence et d’émergence des rayons
sont égaux. Il observa l’angle que les rayons incidens directs
formaient avec les rayons réfractés qui répondaient à la partie
moyenne du spectre , et il trouva cet angle de 44 0 40'. La lon
gueur totale de l’image était de q pouces | ou 10 pouces; sa
largeur était de 2 pouces | ; ôtant cette quantité de la précé
dente, le reste 7 pouces | environ exprime la longueur totale
occupée par les centres des cercles formés par les rayons hété
rogènes. Ce serait par conséquent la longueur de l’image , si le
soleil n’était qu’un point. La distance de cette image au prisme
était de i8i M Ainsi, en supposant la mesure de l’image prise
perpendiculairement aux rayons de moyenne réfrangibilité , on
peut regarder cette longueur de 7P 0 ~ comme la corde de l’angle
YPR, fig. 142, compris entre les rayons les plus réfrangibles
et les rayons les moins réfrangibles , depuis l’endroit du prisme
où ils se croisent ; d’où il est facile de conclure que cet angle