SUR LA VISION PAR DES PRISMES.
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En général, pour un nombre quelconque » d’incidences inté
rieures , on trouvera
Appliquons d’abord ces formules aux rayons rouges les moins
réfrangibles. On a vu précédemment que, lorsque ces rayons
passent de l’air dans l’eau , leur rapport constant de réfraction
est ce sera donc la valeur de n. En la substituant dans les
formules précédentes, on trouve
une seule réfi.
intérieure. - .
deux réfi, in
térieures. ...
Le signe négatif de A dans la seconde série indique que l’inter
section du rayon émergent avec le rayon incident dont il dérive
se fait en avant du globule.
Si nous voulons considérer de même les rayons violets les
plus réfrangibles pour lesquels le rapport de réfraction n est
—1, on aura
une seule réfl. | .
intérieure . . j 1
deux réfl. in- 1 .
térieures.,.. f 1
j/=58 0 4o'3o" /-=39° 24' 20" A'z= 4o 0 i6'4o"
l ;J* = 7 i°26'io" r=44 0 47'io" A'= — 54 0 9'20"
Observons que, dans le cas d’une seule réflexion intérieure , la
valeur de A est moindre pour les rayons violets que pour les
rouges; c’est le contraire après deux réflexions. Il est évident
que les autres rayons d’une réfrangibilité intermédiaire entre
ces extrêmes donneront aussi des valeurs intermédiaires de A.
Maintenant, pour développer les conséquences de ces résultats,
supposez qu’un observateur placé en O , fig. 160, regarde une
vaste nuée qui soit composée d’une multitude de globules sphéri
ques d’eau. Menons par son œil au centre du soleil la ligne SOC,
pour désigner la direction des rayons incidens que nous suppo
serons d’abord exactement parallèles , ce qui revient à considérer
le soleil comme un point infiniment éloigné. Cela posé, il se fera
d’abord à la première surface des globules une réflexion par-
ToME III. 3o