JT AIMANTER.
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on trouve ordinairement une durée de \ seconde, et quel
quefois d’une seconde plus longue que par celle de Duhamel ;
ce qui tient sans doute aux deux causes indiquées page 55.
Dans ces expériences, comme dans celles qui vont suivre, il
ne faut établir de comparaison qu’entre les durées des oscilla
tions de la même lame, successivement aimantée de diverses
manières ; car d’une lame à une autre, les résultats absolus
sont altérés par la variété des dimensions.
L’épaisseur augmentant toujours, l’inégale énergie des diverses
méthodes se fait sentir davantage. Une lame de 20 2 millimètres de
longueur, 14 de largeur, 1 d’épaisseur, après avoir glissé
plusieurs fois à angle droit sur le pôle d’un seul barreau, a fait
dix oscillations en 73".
Sur le pôle de quatre barreaux réunis, dix oscillations en 62".
Sur le pôle de dix barreaux réunis , dix oscillations en 5g".
Mais en réunissant seulement deux barreaux, et les faisant
glisser sur la lame avec une inclinaison de i5 ou 20° , elle a
fait dix oscillations en 53".
Même inclinaison , avec quatre barreaux réunis, dix oscilla
tions en » 49 -
Même inclinaison avec huit et dix barreaux, dix oscillations
en 49"-
Par les méthodes de Duhamel et d’Æpinus, avec un seul
barreau de chaque côté, ou un plus grand nombre, dix os
cillations en 49".
Ces expériences suffisaient pour montrer que les méthodes
de Duhamel et d’Æpinus sont supérieures à toutes les autres ,
puisqu’elles donnent un degré de magnétisme égal avec un
beaucoup plus petit nombre de barreaux glissans ; on voit de
plus que ces méthodes sont également bonnes , tant qu’on les
applique à des lames qui n’ont pas plus qu’un ou deux milli
mètres d’épaisseur; mais en les appliquant à des épaisseurs plus
fortes, celle d’Æpinus prend décidément l’avantage.
Coulomb en a fait l’épreuve sur un des gros barreaux dont
ses faisceaux étaient formés; ces barreaux ont, comme nous
l’avons dit, 400 millimètres de longueur , i5 de largeur , 5 d’é
paisseur , et, sont trempés cerise - clair. En appliquant à l’un