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ACCÈS DE FACILE TRANSMISSION
molécules réfractées commencera de pouvoir être réfléchie ; ce
sera celle qui, dans son entrée, s’est trouvé terminer un accès
de facile transmission. Car, ayant dès-lors commencé un accès
de facile réflexion , loi’squ’elle parvient ensuite à l’épaisseur e,
elle se trouve pareillement avancée de la quantité e dans la
période de cet accès , ce qui la rend susceptible d’être réfléchie
réellement; et, depuis celte époque , elle continuera de l’être
jusqu’à l’épaisseur z—- e , où elle se trouve à égale distance de
la fin de son accès. Les autres molécules, qui étaient originai
rement moins avancées dans leur accès de transmission initial,
devront arriver successivement à des épaisseurs plus grandes
que e, pour commencer à être réfléchies; en sorte qu’à pariir
de e, l’intensité de la réflexion ira toujours en croissant jusqu’à
l’épaisseur z‘ —-e, où la première molécule commence à dépas
ser la partie efficace de son accès. Au-delà de i — e , cette mo
lécule sera transmise; mais puisque nous supposons toutes les
molécules uniformément réparties à leur entrée dans les diverses
périodes de la transmission, il y aura à l’instant même une
autre molécule , originairement moins avancée dans son état
de transmission initial, qui commencera d’atteindre la réflexi
bilité convenable, et qui sera réfléchie en remplacement de la
première ; l’intensité de la lumière réfléchie deviendra donc
constante à cette épaisseur, et elle demeurera telle jusqu'à
l’épaisseur i e , où la réflexion commence même pour la mo
lécule lumineuse, qui, dès son entrée dans le corps, a com
mencé un accès de facile transmission. Mais au-delà de cetle
limite, il ne se présentera plus de nouvelles molécules pour
remplacer celles qui échapperont successivement à la réflexion;
de sorte que l’intensité de la lumière réfléchie commencera à
décroître , et décroîtra ainsi jusqu’à l’épaisseur 2z—e, où elle
deviendra tout-à-fait nulle, aucune des molécules réfractées
ne se trouvant plus alors dans la partie efficace d’un accèsile
facile réflexion. Alors donc la transmission sera totale , et elle
restera telle jusqu’à l’épaisseur 2z -f- e , où recommencera une
nouvelle période de réflexions, et ainsi de suite dans toute
l’étendue du milieu. De sorte que toutes les alternatives de