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substance , lorsqu’elle est pure et solide , a une teinte grisâtre
dont il est difficile d’assigner la place , à cause de l’aspect
métallique des petites particules qui la composent, et qui peut-
être répandent sur elle cette couleur grise , par la quantité de
lumière blanche qu’elles renvoient directement par une pre
mière réflexion. Quoi qu’il en soit, l’hématine dissoute dans
l’eau , à laquelle on a ajouté quelques atomes d’acide acétique ,
produit une liqueur dont la teinte est un jaune du second
ordre, légèrement verdâtre. Si l’on introduit cette liqueur sous
un tube rempli de mercure, et qu’on le chauffe par dehors ,
comme on peut le faire en l’enveloppant d’un fer chaud , elle
devient successivement jaune , orangé brillant, rouge brillant,
rouge-ponceau , pourpre , enfin pourpre très-chargé de bleu ;
et, ce qui est bien remarquable si on la laisse ensuite se refroi
dir , elle revient peu à peu à sa première teinte ; mais il lui
faut pour cela un certain temps: par exemple , quelques jours,
si l’on fait l’expérience sur un volume d’environ un demi-cen
tilitre ; ce qui peut faire penser que l’hématine dissoute absorbe
un peu plus d’eau à mesure qu’on l’échauffe, et ne s’en sépare
ensuite que graduellement. Enfin, si l’on veut, en quelque
sorte , constater par ses propres yeux le mode progressif par
lequel les molécules des corps atteignent leurs couleurs défi
nitives , il n’y a qu’à former à chaud une dissolution saturée
de muriate suroxygéué de potasse , et la laisser refroidir avec
lenteur. A mesure que la température baisse , le sel se préci
pite en paillettes rectangulaires très-minces, qui s’apposent et
s’unissent les unes aux autres. Or leur minceur est d’abord
telle, qu’elles paraissent colorées, et colorées diversement,
selon l’incidence où on les iTgarde et l’épaisseur où elles sont
parvenues; ce fait m’a été communiqué par M. Gay-Lussac,
Les plus épaisses sont déjà d’un blanc uniforme ; les plus minces,
en s’unissant les unes aux autres, deviennent blanches à leur
tour : quelquefois elles ne s’appliquent pas exactement les unes
sur les autres; alors elles ne cessent pas de réfléchir leur propre
teinte, même quand elles font partie d’une lame beaucoup trop
épaisse pour donner des couleurs. Je me suis assuré aussi que