Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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du premier ordre, et réfléchit par conséquent plus de rayons 
de cette couleur que d'aucune autre. » 
A ces belles observations de Newton , j’en ajouterai une de 
M. Thénard, qui semble faite exprès pour les confirmer. Ce 
chimiste ayant distillé avec soin du phosphore à sept a huit re 
prises , dans la vue de l’obtenir extrêmement pur, trouva qu’il 
avait acquis , après ces opérations, une propriété nouvelle et 
inattendue. Si on le fondait dans de i’eau chaude , il devenait 
transparent et d’un blanc jaunâtre , comme c’est l’ordinaire. 
Le laissait-on refroidir lentement, il se solidifiait en conservant 
cette couleur , et restait à demi-transparent ; mais si , dans le 
temps qu’il était fondu , on le jetait dans de l’eau froide , en. 
l’agitant avec un tube de verre pour lui imprimer un refroidis 
sement brusque , il devenait subitement opaque et absolument 
noir. Cependant il n’avait point changé de nature ; car, en le 
faisant de nouveau fondre , il reprenait sa couleur jaune et sa 
transparence , et les gardait en se solidifiant, si on le laissait 
refroidir avec lenteur : de sorte que le même morceau solide 
de phosphore pouvait à volonté être rendu successivement 
jaune ou noir , transparent ou opaque. Cette observation re 
marquable montre bien , de la manière la plus palpable , que 
la transparence on l’opacité , la coloration ou la privation de 
toute couleur ne sont que des modifications résultantes de l’ar 
rangement et des dimensions des groupes matériels dont les 
corps se composent. En répétant cette expérience avec M. Clé 
ment, sur une certaine quantité de ce phosphore que M. Thénard 
nous avait donnée , nous eûmes occasion d’observer un phéno 
mène qui rend cette transition d’élat encore plus frappante. 
Ayant jeté notre phosphore fondu dans de l’eau froide , un 
certain nombre de petits globules , dix ou douze peut-être , res 
tèrent disséminés de divers côtés, sans perdre leur liquidité 
ni leur transparence. II parait que, soit par le peu de froi 
deur de l’eau , soit par toute autre cause , leurs molécules 
s’arrangeaient peu à peu comme par l’effet d’un refroidissement 
lent ; mais si l’on touchait seulement un d’entre eux avec
	        
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