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PAR LES PLAQUES ÉPAISSES. i53 
la. transmission de la molécule lumineuse ; tandis que dans la 
fig. 27 , l’accès correspondant s’achèvera dans l’intérieur même 
de la plaque, et le rayon réfléchi se terminera par un accès 
de facile réflexion ; de sorte que la molécule , revenue à la pre 
mière surface, se réfléchira intérieurement. 
Mais ce dernier effet n’aura jamais lieu qu’avec des forces 
réfléchissantes très-énergiques , comme nous venons de le sup 
poser; car si elles sont au contraire très-faibles, les molécules 
réellement réfléchies en R ne pourront l’être qu’autant qu’elles 
se trouveront alors très-près du milieu d’un accès de facile ré 
flexion , soit en-deçà, soit au-delà de ce milieu. Dans le pre 
mier cas , lorsqu’elles reviendront à la première surface , elles 
se trouveront dans un accès de facile transmission , et ainsi 
elles seront transmises ; dans le second cas , elles se trouveront 
à la vérité dans un accès de facile réflexion , mais près des extré 
mités de cet accès , et ainsi à cause du peu d’énergie des forces 
réfléchissantes, elles seront transmises encore. 
Ce résultat est général, quelle que soit la phase de l’accès de 
facile transmission où se trouve la molécule lumineuse, quand 
elle pénètre pour la première fois la plaque en S ; car si en 
arrivant en R elle se trouvait exactement au milieu d’un accès 
de facile réflexion, lorsqu’elle reviendrait en S' elle se trou 
verait exactement dans son état initial de transmission , et par 
conséquent elle serait transmise , puisque nous attribuons peu 
d’intensité aux forces réfléchissantes. Or, par cette raison même, 
la molécule réfléchie en R sera nécessairement très-près du 
milieu d’un accès de facile réflexion : donc en S' elle se trouvera 
aussi très-près de son état primitif en S, c’est-à-dire qu’elle sera 
dans un accès de facile transmission , comme en S, ou au 
moins très-près d’un pareil accès ; de sorte que, dans ces deux 
cas, elle ne pourra pas être réfléchie intérieurement. 
C’est sans doute là ce que Newton a voulu faire entendre lors 
qu’en exprimant les modifications que la réflexion produit sur 
les accès, il eu apporte pour preuve que la lumière qui forme 
les anneaux colorés en se réfléchissant à la seconde surface des 
lames minces, ressort librement par la première surface de