Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

miens 
PAR LES PLAQUES EPAISSES. 
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Jusqu’ici nous avons considéré des rayons réfléchis régu- 
J refierasit:,. îièrement sous un angle de réflexion égal à leur angle d’inci— 
e qu elle nelest;; dence ; mais nous savons qu’à la surface des corps, même les 
u: plus polis, il se produit aussi une autre espèce de réflexion 
qui éparpille les molécules lumineuses dans tous les sens , et 
i 'luwijion ils; rend les points d’incidence visibles de toutes parts dans la 
:es apres laretei chambre obscure. Lorsque des molécules lumineuses subissent 
i "V'énlesSuie cette sorte de réflexion à la seconde surface d’une plaque 
épaisse, elles traversent une seconde fois cette plaque avec des 
, pour les observât inclinaisons différentes de celles sous lesquelles elles y étaient 
ipiapait,* entrées: conséquemment, d’après la théorie de Newton, les 
r quivinter longueurs de leurs accès doivent changer, et changer inégale- 
•ï to!î par la tfc ment selon les nouvelles directions qu’elles suivent; de sorte 
; s for:«® que si les unes, en revenant à la première surface de la plaque, 
; lumii- se trouvent disposées à se transmettre , d’autres seront dispo- 
; (je, t. sées à s’y réfléchir ; et la manière dont elles se répartissent entre 
- î qui s ces deux états fera connaître les modifications que les longueurs 
i v retronv de leurs accès subissent. Il ne s’agit donc plus que de réaliser 
;r?'. 1-ndrot ce genre de phénomène, et de lui donner une forme obser- 
' ^ v sont déjà® 'vable; c’est ce qu’a fait Newton avec un soin proportionné à 
. ( j eIl№ l’importance de l’objet, et la partie de l’optique où il a exposé 
rn^tirme.l-' ces nouvelles découvertes est une des plus belles , comme une 
des moins connues, de son admirable ouvrage. 
5, se réfléchit paK 
’ ! -.rcmière sot“ Du retour des Rayons réfléchis par des plaques courbes. 
;aa réfléchi sort !- 
Voici d’abord la première de ses observations. Ayant intro- 
f duit dans sa chambre obscure un trait de lumière solaire , par 
tellement»“ 1 
convexe, concentrique à la précédente , était enduite d’un éta- 
une sphère de cinq pieds onze pouces de rayon ; la surface 
mage pour rendre la réflexion plus forte. Au centre commun 
de courbure des deux surfaces, Newton plaça un carton blanc
	        
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