1^2 DU RETOUR DES RAYONS REFLECHIS
déduire les expressions numériques des diamètres des anneaux.
Reprenant donc la fi g. 29, considérons de nouveau des
molécules lumineuses d'une seule nature; puis concevons que
celles qui sont réfléchies directement suivant RI aient dans leur
retour sur cette ligne un nombre quelconque d’accès égal à v,
ce nombre pouvant être entier, ou composé d’un entier et
d’une fraction. Si nous désignons par i la longueur de chaque
accès, et par e l’épaisseur RI de la plaque à son centre , il fau
dra qu’on ait e = v i.
Maintenant, désignons par e x la longueur du trajet oblique
RI', dans lequel les mêmes molécules lumineuses éprouvent
un nombre d’accès v— nx, x étant un nombre entier: ces
accès auront nécessairement une longueur différente des pre
miers; nous la nommerons V , et il viendra
e x = ( v — 2 x ) i'.
Or , d’après les caractères connus des accès , nous savons
comment i' dépend de i, pour chaque espèce de molécules
lumineuses, l’obliquité l'RI ou r étant donnée, ainsi que la
nature du milieu environnant. Nous pouvons aussi calculer
e x en fonction de e d’après cette obliquité r, et la forme connue
de la plaque. Nous pouvons donc, d’après cette relation,
déterminer l’angle r , c’est-à-dire l’obliquité qu’il faut supposer
aux particules pour qu’elles sortent de la plaque à l’endroit où
se forme le x e anneau. Toutefois, ces calculs 11e devront être
appliqués qu’à des valeurs très-petites de l’angle /•, afin que la
courbure des deux surfaces de la plaque , aux points 1' et R,
ne soit pas assez différente pour qu’il faille y donner aux accès
obliques d’inégales longueurs ; car nous avons montré plus
haut, page 112, que nos formules pour les accès obliques sont
établies sur cette condition ; en s’y conformant, on aura
*
1 = ,
cos U cos r
u est un angle auxiliaire qui dépend de l’obliquité r, de la
nature de la plaque et de celle du milieu qui l’environne. Pour
plus de simplicité, supposons que l’on ait ôté l’étamage de