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DU RETOUR DES RAYONS REFLECHIS
Soit donc, %. 35, Fi un rayon incident quelconque formant
un très-petit angle ta avec l’axe central F IR, que je suppose
perpendiculaire aux deux surfaces , dont les centres seront CC',
et rr les rayons de courbure. Nommons e l’épaisseur IR de la
plaque à son centi’e, et désignons par A la distance inconnue
IF. Alors, à cause de la petitesse de ta , on aura sensiblement
IF i :
iCiz
A ta
IC i=z
A ca
CfF:
(A — r) to
r —e r r
Ci F est l’angle d’incidence en i. Si l’on désigne par n le rapport
constant de réfraction pour le verre dont la plaque est faite,
l’angle de réfraction N ir aura pour valeur
( A — r) es
N/r=i — ;
et en le retranchant de ¿CI, qui est —, la différence expri-
r
mera l’angle formé par le rayon réfracté ir avec l’axe centra!
de la plaque. Or, on veut que cel angle soit égal à ¿C'I ou à
A as
; et, en effet, si cela a lieu, ri sera dirigé au centre de
r — e
courbure C de la seconde surface. Cette égalité donne
A ta {A — r ) ra A ta
r n r / — e ’
et, en supprimant le facteur commun «, on en tire
I n ( Tl X )
La disparition de os indique que eette équation a lieu égale
ment pour tous les l'ayons incidens qui s’écartent très-peu de
l’axe central I R. Ainsi en la réduisant en nombres, elle donnera
la distance A à laquelle il faut mettre chaque plaque, pour que
les rayons réfléchis régulièrement à sa seconde surface soient
renvoyés vers l’ouverture par laquelle ils se sont introduits. Ce
qui ayant lieu , si l’on place le carton très-près de l’ouverture,
les anneaux de même couleur et de même ordre renvoyés par
tous les points de la plaque y convergeront aussi plus exacte
ment que partout ailleurs.
Pour donner quelques applications de ces formules, suppO"