226 DU RETOUR DES RAYONS RÉFLÉCHIS
et dans la partie rouge de chacun d’eux, le diaphragme étant
placé à 4 millimètres du miroir, on a trouve :
I er anneau rouge (i) I7 mm
2 e 27
3« 36
4 e .» 42,7 5
5 e .».. » 49k-
Ce qui s’accorde très-bien avec les résultats obtenus sur les
diaphragmes circulaires page 218, et avec des lames continues
page 2i3.
Enfin nous avons réduit le diaphragme à n’être plus que le
simple bord rectiligne d’un plan de cuivre noirci, et il nous a
encore donné des anneaux de même dimension que les précé-
dens , et dont la circularité était évidente , fig. 46 ; mais l’in
tensité de ces anneaux n’était vive et bien marquée que paral
lèlement au bord qui les produisait , et dans les endroits où ils
étaient formés par des rayons qui avaient passé près de ce
bord; à partir de là , leur lumière allait toujours en se dégra
dant peu à peu d’un côté et d’un autre , jusqu’à devenir enfin
tout-à-fait insensible à quelque distance. Si l’on plaçait la tête
près du trou de la fenêtre, de manière à recevoir dans l’œil la
partie sensible des franges, leur lumière , arrivant directement à
cet organe, faisait voir le plan de cuivre bordé des plus vives
couleurs, quoiqu’il fût lui-même parfaitement noir. Tous les
autres diaphragmes ont produit sur leurs bords des effets pa
reils , analogues à ceux que nous avons.observés avec les pla
ques épaisses de verre, et que la théorie apprend de même à
calculer.
Ceci nous a expliqué comment le duc de Chaulnes avait ob
servé des anneaux , même en présentant devant le miroir un
simple réseau de fils d’ai'gent rectangulaires. Car, qu’est-ce qu’un
pareil réseau , sinon un système de diaphragmes placés à côté
les uns des autres ? Nous avons répété cette expérience avec un
(1) Il faut toujours se rappeler que le premier ordre de rouge est 1®
rouge jaunâtre, qui entoure la tache centrale.