Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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PAR DES PLAQUES ÉPAISSES. 247 
lorsque les plaques sont disposées parallèlement ou presque 
parallèlement l’une à l’autre. Alors, si on regarde la lumière 
des nuées à travers leur système , sous une incidence un peu 
oblique , on voit paraître sur toute leur surface une multitnde 
de bandes colorées parallèles entre elles. La direction de ces 
bandes est toujours parallèle à la commune section des deux 
plaques , et elles se serrent d’autant plus, que les plaques sont 
plus inclinées l’une sur l’autre. Si, au lieu de la lumière des 
nuées, on regarde ainsi de près la flamme d’une bougie, les 
images formées par la réflexion successive paraissent vivement 
colorées , tant par transmission que par réflexion. On peut faire 
la même expérience dans la chambre obscure, en introduisant 
la lumière des nuées par un petit trou fait dans une plaque mé 
tallique. Alors, si l’on présente le système au-devant de ce 
trou , l’on en voit de même , par transmission et par réflexion , 
plusieurs images qui viennent des divers po : nts du ciel. Or 
celles de ces images qui ont subi plusieurs réflexions sont co 
lorées ; et, toutes choses égales d’ailleurs , les couleurs devien 
nent plus sensibles sur celles qui proviennent des réflexions plus 
nombreuses. M. Brewster dit n’avoir pu produire ce phéno 
mène qu’en employant deux plaques d’égale épaisseur ; mais 
cette condition est si peu indispensable , que l’on peut obtenir 
des images colorées seulement avec trois surfaces, c’est-à-dire 
avec les deux surfaces d’une première plaque, et la première 
surface d’une seconde. Je me suis assuré positivement de ce 
fait, en ôtant à la seconde surface de la seconde plaque son 
pouvoir réflecteur par l’application d’une couche épaisse d’encîe 
de Chine , et j’ai encore obtenu par réflexion des couleurs très- 
vives au-dessus de cette partie. Mais elles n’étaient pas les 
mêmes que dans les endroits où les quatre surfaces étaient 
libres , car elles changeaient subitement quand on ramenait le 
rayon visuel sur ces endroits-là. Ces phénomènes n’ont point 
été assez étudiés, pour qu’on puisse encore les ramener à la 
théorie des accès ; car on ne sait pas même quelle est la marche 
des rayons lumineux nécessaires pour les produire. Ce serait un 
sujet de recherches bien digne d’attention.
	        
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