DIS LA POLARISATION
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sive dans les couches de l’atmosphère. Nommons donc géné
ralement ri le rapport de réfraction pour la substance dont
on veut observer la polarisation , n le rapport analogue pour
le milieu qui la touche , ou plus généralement pour la substance
que la lumière traverse avant de parvenir à sa surface ; nom
mons ô l’angle de polarisation compté de la normale à la sur
face commune , tous les cas seront renfermés entre ces deux
limites :
n' ~
•— = i ; fl — 45° ; tang fl = î :
n
ri
■— = oo j fl — go° ; tang A — ce .
n
f
n
L’égalité qu’on, observe ici entre les valeurs de — et les
tangentes de l’angle A porte à examiner si la même chose
n’aurait pas lieu en général, ce qui donnerait
r
n
tang fl — —.
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En effet, cette loi représente fort bien les observations,
comme on va le voir. Elle a été remarquée, pour la première
fois, par M. Brewster, qui l’a présentée sous une forme un
peu différente.
Elle satisfait d’abord à l’observation de Malus sur les rap
ports des angles de polarisation à la première et à la seconde
surface d’un corps environné d’air, ou plus généralement d’un
même milieu homogène. En effet, nommons 6, 6' ces deux
angles : le premier sera tel que nous venons de le déterminer
tout-à-l’heure. Pour le second, la lumière traverse d’abord la
substance, et se polarise sur l’air de dessous. On aura donc
ri n
tang i = —; tang fl = —.
71 71
Or, en prenant le sinus de chacun de ces angles, en fonction de
sa tangente , on trouve
• . ri . 7i
sm fl = ; sm ô Er —— .
V ri -j- 71 a [/ 71* -f- 71 * '