DE LA LUMIÈRE.
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dans le plan de réflexion, et il s’en transmettra une autre
( ^ L - sin 2 i, qui sera polarisée par réfraction perpendiculaire-
2 7T
ment à ce plan. En intégrant ces expressions depuis i ~ o jus
qu’à i — 2 7T, on aura la quantité totale de lumière qui est po
larisée dans un sens ou l’autre ; or on a entre ces limites
/-
IL di cos 2 i
2 5T
f-
K d i sin 2 i K
Ces deux quantités sont donc égales entre elles. Ainsi, quand
un rayon lumineux direôt tombe sur une glace polie sous l’in
cidence de 35° 25', qui produit par réflexion la polarisation
complète, la quantité de lumière réfléchie qui est ainsi pola
risée est égale à la portion de lumière transmise qui est polarisée
par réfraction perpendiculairement au plan d’incidence. Le reste
du rayon transmis est formé par la portion de chaque faisceau,
qui passe directement sans perdre sa polarisation primitive.
Ce résultat est conforme à l’expérience, car M. Arago l’avait
observé par des moyens qu’il n’a pas encore publiés, et il me
l’avait communiqué avant que je l’eusse tiré de la théorie.
Quant à la cause qui détermine le partage des molécules
lumineuses entre ces deux forces, qui fait, par exemple, que
quelques-unes subissent la polarisation par réflexion dans le
plan d’incidence , tandis que d’autres sont polarisées perpendi
culairement à ce plan, et que le reste conserve sa polarisation
primitive, même lorsque toutes ces molécules se présentent d’une
manière semblable à la surface réfléchissante et réfringente, on
peut concevoir que ces inégalités dépendent des phases diverses
où les molécules se trouvent dans leurs accès de facile réflexion
et de facile transmission ; car nous avons déjà expliqué l’in
fluence que cette circonstance devait avoir sur le partage des
rayons polarisés entre les forces qui les sollicitent.
Nous avons vu plus haut qu’en transmettant un rayon
naturel à travers une pile de plaques parallèles suffisamment
nombreuses, on finit toujours, quelle que soit l’incidence , par
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