DE LA POLARISATION MOBILE
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quelles que fussent les valeurs de O et de E. Maintenant, si
l’on cherche les autres racines de cette équation, qui ne sont
plus indépendantes de la nature des teintes, on aura les posi
tions de la lame et du cristal, qui donnent des images égales en
intensité seulement. En développant ainsi cette équation et
tirant la valeur de tang 2 et, elle donne
(O-f- E cos 4z)
tang 2 et ■=. — ——: ;
Esin4z
Quel que soit l’azimut i dans lequel se trouve l’axe de la
lame, on voit qu’il existera toujours pour ot quatre valeurs
qui rendront les intensités égales : ces valeurs seront «, «-j-go 0 ,
<«-j-i8o 0 , «-f-270 0 ; on voit que le problème est toujours
possible quand on se donne z et que l’on cherche «, puisque
l’angle <» est donné par sa tangente ; au lieu qu’il n’est pas
toujours possible de déterminer i d’une manière réelle , ot étant
donné.
Si,par exemple, on suppose «=o,onretombe sur l’équa
tion
O —J— E cos 4 i' — o , d’ou
G .
COS Al = ,
^ E
qui ne donne pour z des valeurs réelles que dans le cas où
E surpasse O, comme nous l’avons déjà remarqué.
Enfin, si l’on voulait avoir des images blanches, quelle que
fût d’ailleurs leur intensité , il n’y aurait qu’à rendre égaux
entre eux les coefficiens des deux teintes dans les valeurs géné
rales de F 0 et de F e ; pour cela il faudrait faire
cos 2 « — cos 2 (2z -—a) , ou sin 2z . sin a (z — ci) — o
ou , ce qui revient encore au même ,
sin z cos z sin (z—-u) cos (z — a) r=o.
Chacun de ces facteurs donnant deux racines , il y a en tout
huit valeurs de i qui satisfont à la condition proposée; et ces
huit valeurs sont
i ~ a , zrrrgo°, i~et, i— «-{-QO° , z:=l8o% iz=:2 r J0 0 ,
i — a -j- 18o° , i — a -}- 270 3 .
Les c[uatre qui sont indépendantes de a placent l’axe de la lame