DES MOLÉCULES LUMINEUSES.
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linj, en mtroàkt
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y anra aime diffi-
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n, en arrivant m
tiOiseejépronn,
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is les lames sépa-
> molécule, à une
meut delà quan-
e pour arriver à
dont rette matière
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3j» une lame dans
lin es plus minces,
lelconqne, et 1«
, pourvu que l’os
DES MOLÉCULES LUMINEUSES. 3g T
maintienne toujours leurs axes exactement parallèles, les teintes
définitives O , E, données par leur somme sous l’incidence
perpendiculaire , ne changent pas, et sont toujours les mêmes
que la même épaisseur donnait avant d’être divisée (i) ; or,
qu’a-t-on fait par ces divers arrangemens des lames, sinon de
varier arbitrairement le mode de division d’une même épais
seur ?
D’après cela , tous les phénomènes que présentent nos lames
peuvent être rassemblés dans l’énoncé suivant, qui en est ¡’ex
pression la plus générale :
i°. Lorsqu’un rayon de lumière simple, polarisé suivant
une direction fixe , traverse perpendiculairement une lame
cristallisée parallèle à l’axe de double réfraction, les molécules
lumineuses commencent par pénétrer jusqu’à une certaine pro
fondeur sans perdre leur polarisation primitive, après quoi, leur
mouvement de translation continuant toujours, elles se mettent
à osciller périodiquement sur elles-mêmes, de manière que leur
axe de polarisation se transporte alternativement de part et
d’autre de l’axe du cristal ou de la ligne perpendiculaire, dans des
amplitudes égales , comme un pendule autour de la verticale
dont on l’a écarté. Chacune de ces oscillations s’exécute dans
une épaisseur 2 e', double de celle que la molécule avait par
courue d’abord avant d’entrer en oscillation.
2°. Dans un même cristal les valeurs de e' sont différentes
pour les diverses sortes de molécules, et proportionnelles aux
longueurs de leurs accès de facile transmission ou de facile
réflexion. Mais les limites des oscillations sont les mêmes pour
toutes les particules qui suivent une même direction de mou-
vemens, quand leurs axes de polarisation partent d’une direc
tion primitive commune.
3°. Ce mouvement oscillatoire s’arrête lorsque les molécules
lumineuses, parvenues à la seconde surface de la lame , sortent
dans l’air ou dans tout autre milieu qui ne possède point la
(i) Je borne ici l’épreuve à l’incidence perpendiculaire ,ponr evites
l’effet de la polarisation par réfraction.