Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

DES MOLÉCULES LUMINEUSES. 
«! après ira- 
appareil, les coukn 
"■»'iiralairejtiilri 
jWtf, de manière i 
,rî lames mines pe 
linj, en mtroàkt 
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polarise, en la repli- 
ms trouverez quelle 
E, que dans la pre* 
y anra aime diffi- 
ai i>st resteeentière; 
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la lumière j éprouve, 
¡sceaux est indépen- 
j des lames élémen- 
n, en arrivant m 
tiOiseejépronn, 
tjitts pi st suivent 
ciaque espèce de 
io!arisation alter 
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> molécule, à une 
meut delà quan- 
e pour arriver à 
dont rette matière 
jisfnbution sur le 
3j» une lame dans 
lin es plus minces, 
lelconqne, et 1« 
, pourvu que l’os 
DES MOLÉCULES LUMINEUSES. 3g T 
maintienne toujours leurs axes exactement parallèles, les teintes 
définitives O , E, données par leur somme sous l’incidence 
perpendiculaire , ne changent pas, et sont toujours les mêmes 
que la même épaisseur donnait avant d’être divisée (i) ; or, 
qu’a-t-on fait par ces divers arrangemens des lames, sinon de 
varier arbitrairement le mode de division d’une même épais 
seur ? 
D’après cela , tous les phénomènes que présentent nos lames 
peuvent être rassemblés dans l’énoncé suivant, qui en est ¡’ex 
pression la plus générale : 
i°. Lorsqu’un rayon de lumière simple, polarisé suivant 
une direction fixe , traverse perpendiculairement une lame 
cristallisée parallèle à l’axe de double réfraction, les molécules 
lumineuses commencent par pénétrer jusqu’à une certaine pro 
fondeur sans perdre leur polarisation primitive, après quoi, leur 
mouvement de translation continuant toujours, elles se mettent 
à osciller périodiquement sur elles-mêmes, de manière que leur 
axe de polarisation se transporte alternativement de part et 
d’autre de l’axe du cristal ou de la ligne perpendiculaire, dans des 
amplitudes égales , comme un pendule autour de la verticale 
dont on l’a écarté. Chacune de ces oscillations s’exécute dans 
une épaisseur 2 e', double de celle que la molécule avait par 
courue d’abord avant d’entrer en oscillation. 
2°. Dans un même cristal les valeurs de e' sont différentes 
pour les diverses sortes de molécules, et proportionnelles aux 
longueurs de leurs accès de facile transmission ou de facile 
réflexion. Mais les limites des oscillations sont les mêmes pour 
toutes les particules qui suivent une même direction de mou- 
vemens, quand leurs axes de polarisation partent d’une direc 
tion primitive commune. 
3°. Ce mouvement oscillatoire s’arrête lorsque les molécules 
lumineuses, parvenues à la seconde surface de la lame , sortent 
dans l’air ou dans tout autre milieu qui ne possède point la 
(i) Je borne ici l’épreuve à l’incidence perpendiculaire ,ponr evites 
l’effet de la polarisation par réfraction.
	        
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