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d’épaisseur. Cette faiblesse des forces polarisantes parait une
conséquence naturelle d’une cristallisation un peu confuse ;
car, si les divers élémens qui composent une plaque sont dis
posés tous d’une manière parfaitement symétrique et sem
blable, leurs forces polarisantes s’ajouteront les unes aux
autres, puisque leurs axes individuels seront parallèles ; et les
rayons lumineux, transmis à travers la plaque, éprouveront
des modifications correspondantes à la somme totale des actions.
Mais si la cristallisation est un peu confuse, il y aura toujours
un certain nombre d’élémens dont les actions se détruiront
mutuellement comme celles des plaques croisées de même
nature, et l’effet définitif ne sera plus que l’excès des unes
sur les autres. Nous approfondirons bientôt cette idée, en l’ap
pliquant à de nombreuses expériences faites par M. Brewster ,
sur des substances ¿’une cristallisation imparfaite.
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