Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

SOUS LES INCIDENCES OBLIQUES. 
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replacés dans le méridien, comme si elles n’avaient pas fait 
d’oscillations , et voilà pourquoi le rayon F e s’évanouit. 
Si le rhomboïde, qui sert pour analyser la lumière, n’avait pas 
sa section principale dirigée dans le plan du méridien, mais dans 
l’azimut et, alors l’angle de cette section principale avec le plan 
de polarisation nouvelle serait a — 2 (i— A), et par consé 
quent on aurait : 
F 0 O cos a «si -f- E cos 2 [et — 2 ( i — A)] 
F e = O sin a et -f- E sill a [et — 2 ( i — A)]. 
Les angles i et A doivent être comptés dans un même sens, 
à partir du plan d’incidence, par exemple , de l’est à l’ouest. 
L’angle « doit aussi être compté dans le même sens , mais à 
partir du méridien. Ces formules sont identiquement les mêmes 
que nous avons trouvées plus haut par l’expérience , page 371. 
Dans le cas particulier, où l’incidence est perpendiculaire, 
i — A devient l’azimut droit du premier axe de la lame , compté 
à partir du méridien , et l’on retombe sur nos premières for 
mules , page 328. 
On peut remarquer avec quelle simplicité la théorie des 
oscillations nous explique la singulière influence que nous 
avions reconnue à l’azimut A sous leS incidences obliques. 
On voit que ce n’est qu’un premier mode de polarisation, 
opéré par les forces réfringentes ordinaires. Aussi la direction, 
de cette polarisation reste-t-elle constante lorsqu'on fait tour 
ner la lame cristallisée sur son propre plan , quelque direc 
tion que l’on donne d’ailleurs à son axe ; et cette indépendance 
même est une preuve suffisante de l’espèce de polarisation nou 
velle imprimée ainsi aux molécules parla réfraction ordinaire. 
Néanmoins , cet effet ne pourrait pas devenir sensible sur 
une plaque non cristallisée, à faces parallèles, quoiqu’il s’y 
produisît encore ; parce que, dans ce cas , la seconde surface 
détruit ce que la première a fait ; au lieu que, dans nos lames 
cristallisées , les oscillations , déviant les axes d’un certain 
nombre de molécules lumineuses , détruisent cette symétrie d’ef 
fet. Nous n’avons considéré que l’action d’une seule lame in 
clinée, Si le rayon en traversait successivement plusieurs, on
	        
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