THEORIE DES OSCILLATÎOXS
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cristal de roche, parallèles à l’axe. Nous le pouvons d’après les
résultats que nous a donnés le sphéromèlre. Nous avons vu
que 25o parties de cet instrument valent en millimètres 0,56466,
ou, ce qui revient au même, 1000 valent a mm ,25864- T* 31 '
conséquent chaque millimètre vaut un nombre de ces parties
1000
ou 442,7443> Or, nous avons trouvé que
quatre de ces parties , formées ainsi par la chaux sulfatée ou le
cristal de roche, en valent une de la table de Newton ; par con
séquent une épaisseur d’un millimètre de ces cristaux, taillée
parallèlement à l’axe, vaudra en parties de la même table
X{442,7443) ou 110,6861. Si l’on divise par ce nombre celui
que nous avons trouvé tout à l’heure pour le spath d’Islande,
le quotient exprimera le rapport des épaisseurs qui donneraient
la même teinte E dans ces deux substances. Or le nombre ainsi
obtenu est 17,867 , presque exactement égal à celui que nous
avait donné la variation du carré de la vitesse extraordinaire,
et aussi presque le même, mais plus sûr que celui que nous
avions déduit des expériences faites sur des lames rliomboïdaies.
Cet accord remarquable me semble une confirmation frappante
de la théorie.
Il suit de là qu’en parlant du seul rapport 17,75, donné par
la comparaison des carrés des vitesses extraordinaires , dans les
deux substances, on aurait pu prédire et retrouver exactement
tous les diamètres des anneaux observés à travers notre plaque ,
dans les circonstances assignées. En effet, sachant que 1 milli—
mètre de chaux sulfatée parallèle à l’axe vaut noP,6o6i de la
table de Newton , il n’y a qu’à multiplier ce nombre par 17,70 ,
et l’on aura la valeur d’un millimètre de spath d’Islande en par
ties de la même table , qui sera 1964,678 ; puis multipliant
encore ce produit par o,3,5, nombre de millimètres que con
tient l’épaisseur de notre plaque , on aura 46170 pour la valeur
de e qui lui correspond. Ce nombre étant substitué dans ¡’expres
sion de B., il viendra