Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

4g8 THEORIE DES OSCILLATIONS, etc. 
donné plus haut les épaisseurs; et j’ai eu en effet des anneaux 
bien plus petits que pas une seule d’entre elles ; mais la diffi 
culté d’aligner également les axes de ces deux plaques m’a 
m’a empêché de mettre dans les expériences l’exactitude néces 
saire pour les mesurer. J’aurais voulu aussi combiner des 
cristaux attractifs avec des cristaux répulsifs, mais je n’en ai 
pas eu l’occasion. 
Tous ces phénomènes, qui se passent très-près de l’axe 
de cristallisation , pouvant se déduire numériquement de la 
force polarisante principale qui en émane, nous devons en 
conclure que le spath d’Islande ne possède point d’autre force 
polarisante que celle-là. Il n’en est pas ainsi, comme nous 
l’avons vu, de la chaux sulfatée , puisque, outre la force prin 
cipale proportionnelle à la quatrième puissance du sinus de 
l’angle formé par l’axe avec le rayon réfracté, elle possède en 
core une force secondaire qui, au lieu d’être nulle dans le sens 
de l’axe, atteint alors son maximum d’énergie. Il se développe 
au§si des forces secondaires dans le cristal de roche, quand les 
rayons le traversent très-près de son axe ; et elles sont d’au 
tant plus remarquables , qu’elles impriment aux molécules 
lumineuses des propriétés toutes différentes de celles que leur 
donnent les oscillations. C’est ce qui exige que nous les consi 
dérions séparément. 
On produit des effets analogues en transmettant un large 
faisceau de lumière polarisée à travers un micromètre à double 
image, construit avec deux prismes de spath d’Islande d’un 
angle considérable. Car, en présentant, aux molécules lumi 
neuses , celui des deux prismes qui est perpendiculaire à l’axe, 
Il forme les anneaux, et le second prisme les analyse. Seule 
ment , à cause de l’inégale épaisseur, ils ne sont plus exactement 
circulaires. C’est ainsi que je les ai découverts; mais la théoi’i» 
m’en ayant fait connaître la cause, je les produisis bientôt avec 
des plaques également épaisses, et je le fis voir à l’Institut, le 20 
novembre i8i5. On les observe encore en regardant le ciel à 
travers le double prisme, lorsque le temps est serein , à cause 
de la polarisation que la lumière reçoit daus les couches d’air.
	        
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