DONNEES PAR LES LAMES MINCES.
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grande différence des réfractions que les rayons y subissent,
de même elles sont encore un peu moindres dans le verre et
dans le mica que dans les lames d’eau, parce que ces substances
réfractent un peu plus fortement que l’eau. Enfin des varia
tions semblables s’observent encore , mais beaucoup plus fai
bles et presque insensibles, dans les couleurs qui paraissent
sur les métaux oxidables , particulièrement sur l’acier poli et le
cuivre, lorsqu’on les a chauffés à l’air libre. Et en effet, cela
doit être , car ces métaux se couvrent alors d’une petite couche
d’oxide qui, ayant moins d’action sur la lumière que le métal
pur, d’après le peu de force réfringente que nous avons reconnue
à l’oxygène, doit produire une réflexion , quoiçju’appliquée sur
sa surface , et par conséquent faire voir des couleurs , si elle est
suffisamment mince. De plus, ces couleurs doivent varier très-peu
avec l’incidence, comme étant produites par une matière dont
l’action sur la lumière est très-énergique. On peut même, quand
le rapport de réfraction de la lame est donné , aller jusqu’à calcu
ler les limites de ces variations , d’après l’expression générale de
l’angle u ; et l’observation s’y trouve parfaitement conforme ;
ou, si le rapport de réfraction n’est pas connu, on peut le dé
duire de cette comparaison , et en conclure aussi l’épaisseur de
la lame mince qui réfléchit telle ou telle couleur. Nous nous oc
cuperons plus tard de ces applications.
Une si parfaite identité de résultats, pour des substances et
des réfractions si diverses , montre avec évidence que l’ordre
des anneaux , leur arrangement, et la nature de leurs teintes ,
suivent toujours des lois pareilles dans toutes les espèces de
lames. Il n’y a de différence que dans la valeur absolue des
épaisseurs auxquelles ils se forment, et dans la marche plus
ou moins rapide des variations qu’ils éprouvent par l’obliquité
d’incidence des rayons lumineux. Leurs lois générales nous sont
ainsi complètement connues ; mais ce sont encore des lois com
posées , parce que les phénomènes eux-mêmes le sont. En effet,
toutes les expériences que nous avons jusqu’ici rapportées,
ayant été faites avec la lumière blanche des nuées qui contient
toutes sortes de r ayons inégalement refrangibles ,1a variété des