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PAR L'ES LAMES DE MECA. 
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sation perpendiculaire à leur plan, et dont l’influence sur les 
teintes varie comme celui de tout autre cristal, proportion 
nellement au carré du sinus de l’angle que l’axe forme avec le 
rayon réfracté. J’ai étudié le sens de l’action de cet axe, en 
combinant les lames de mica inclinées avec diverses lames 
minces de chaux sulfatée et de cristal de roche dont je con 
naissais la direction de l’axe , conformément à la méthode 
expliquée page 420. J’ai trouvé ainsi que les teintes E, données 
par ces substances, s’ajoutaient à celles du mica dans le cas de 
la perpendicularité des sections pi’incipales, et s’en retran 
chaient dans le cas du parallélisme. Conséquemment l’axe de 
nos lames de mica, qui est ici perpendiculaire à leur surface, 
est un axe répulsif. 
Il est presque superflu de dire qu’il ne faut pas chercher à 
observer isolément cet axe dans les lames de mica bien pures 
et transparentes, qui, étant régulièrement cristallisées , ont en 
core un autre axe, situé dans leur plan, et dirigé suivantunedes 
diagonales du rhombe qui est la base de la forme primitive. 
On verra tout-à-l’heure quelle influence conservent alors les 
forces que nous venons d’étudier. On ne doit pas non plus 
chercher à observer ces forces dans les plaques de mica tout à- 
fait irrégulières et opaques, que l’on rencontre souvent. A la 
vérité , la cristallisation de ces plaques est tellement irrégulière 
et confuse, qu’elle ne donne pas d’indices d’axes situés dans le 
plan de leur surface ; mais comme les lames qui les composent 
sont seulement apposées les unes sur les autres, au lieu d’être 
unies par la cristallisation , il en résulte qu’elles polarisent par 
réfraction une partie ou même la totalité de la lumière inci 
dente; à tel point, par exemple, qu’elles la réfléchissent pres 
que complètement, et quelquefois complètement, lorsqu’on les 
incline dans le plan de la polarisation primitive. Ce phéno 
mène , étranger à l’objet qui nous occupe, altère et masque 
dans ces lames les effets que nous venons de découvrir. 
C’est, comme je l’ai dit, dans des morceaux de mica jau 
nâtre, mais pourtant diaphanes, qu’il faut chercher les pro 
priétés que je viens d’énoncer. On en trouvera qui auront assez