Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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delà des derniers rayons rouges sensibles. Ainsi lorsque le 
j-ayon se divise en traversant le cristal, la faculté calorifique 
se partage aussi entre les deux faisceaux lumineux. 
Dans cette opération les molécules lumineuses sont pola 
risées par le cristal. Les molécules calorifiques obscures éprou 
vent-elles un effet pareil ? Pour le savoir, M. Berard a reçu le 
rayon solaire sur une glace polie et transparente , formant 
avec lui un angle de 35° 0.5', afin que la portion réfléchie fût 
complètement polarisée. Le trait réfléchi fut reçu ensuite sur 
une autre glace formant avec lui le même angle de 35 J 25', 
et disposée de manière à pouvoir tourner coniquement sous 
cette incidence constante. C’était précisément l’appareil à deux 
glaces de Malus que nous avons tant de fois employé ; on sait 
qu’en faisant tourner la seconde glace, on trouve deux positions 
où elle ne réfléchit plus de lumière. Il ne restait qu’à essayer si 
elle y réfléchirait de la chaleur. Pour cela M. Berard disposa un 
miroir métallique concave de manière à recueillir les rayons ré 
fléchis par cette glace , et à les concentrer sur un thermomètre 
qu’il plaça à son foyer. Mais, afin de pouvoir suivre aisément 
les diverses périodes du phénomène, il lia fixement le thermo 
mètre au miroir, et le miroir à la glace, de manière que, celle-ci 
tournant, les deux autres pièces tournaient aussi en conservant 
toujours par rapport à elle la même position. Les choses ainsi 
disposées, M. Berard amena successivement la seconde glace 
dans tous les azimuts possibles autour du rayon, et il trouva 
que, dans les positions où elle ne réfléchissait plus de lumière, 
elle ne réfléchissait pas non plus de calorique, car le thermo 
mètre placé au foyer du miroir ne montait pas ; au lieu qu’il 
montait, et d’une quantité fort sensible, lorsque la glace était 
tournée dans les azimuts où la réflexion de la lumière sur sa 
surface pouvait s’opérer. Ainsi, dans cette expérience, de même 
que dans la précédente à travers le prisme de spath d’Islande, 
le principe calorifique obscur accompagne les molécules lumi 
neuses, et se prête aux mêmes actions. 
Toutefois, il faut convenir que ce principe se trouve ici 
peu séparé de la lumière même, puisqu’il n’est libre que dans 
un très-petit espace au-delà de l’extrémité rouge du spectre ;
	        
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