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j-ayon se divise en traversant le cristal, la faculté calorifique
se partage aussi entre les deux faisceaux lumineux.
Dans cette opération les molécules lumineuses sont pola
risées par le cristal. Les molécules calorifiques obscures éprou
vent-elles un effet pareil ? Pour le savoir, M. Berard a reçu le
rayon solaire sur une glace polie et transparente , formant
avec lui un angle de 35° 0.5', afin que la portion réfléchie fût
complètement polarisée. Le trait réfléchi fut reçu ensuite sur
une autre glace formant avec lui le même angle de 35 J 25',
et disposée de manière à pouvoir tourner coniquement sous
cette incidence constante. C’était précisément l’appareil à deux
glaces de Malus que nous avons tant de fois employé ; on sait
qu’en faisant tourner la seconde glace, on trouve deux positions
où elle ne réfléchit plus de lumière. Il ne restait qu’à essayer si
elle y réfléchirait de la chaleur. Pour cela M. Berard disposa un
miroir métallique concave de manière à recueillir les rayons ré
fléchis par cette glace , et à les concentrer sur un thermomètre
qu’il plaça à son foyer. Mais, afin de pouvoir suivre aisément
les diverses périodes du phénomène, il lia fixement le thermo
mètre au miroir, et le miroir à la glace, de manière que, celle-ci
tournant, les deux autres pièces tournaient aussi en conservant
toujours par rapport à elle la même position. Les choses ainsi
disposées, M. Berard amena successivement la seconde glace
dans tous les azimuts possibles autour du rayon, et il trouva
que, dans les positions où elle ne réfléchissait plus de lumière,
elle ne réfléchissait pas non plus de calorique, car le thermo
mètre placé au foyer du miroir ne montait pas ; au lieu qu’il
montait, et d’une quantité fort sensible, lorsque la glace était
tournée dans les azimuts où la réflexion de la lumière sur sa
surface pouvait s’opérer. Ainsi, dans cette expérience, de même
que dans la précédente à travers le prisme de spath d’Islande,
le principe calorifique obscur accompagne les molécules lumi
neuses, et se prête aux mêmes actions.
Toutefois, il faut convenir que ce principe se trouve ici
peu séparé de la lumière même, puisqu’il n’est libre que dans
un très-petit espace au-delà de l’extrémité rouge du spectre ;