Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

it, doivent foi- 
5,6,7, 8,les 
brillons, et les 
, en estimant 
remiere , 
2 
ta les équations 
> le facteur corn- 
DONNÉES PAR LES LAMES MINCES. 5l 
pour ces deux ordres de quantités. Le premier terme de 
cette progression pour la série des e n est e t ; et de même 
pour la série des E„, le premier terme est E t . Or, quand on 
connaît dans une progression arithmétique le premier terme 
et la raison, on peut bien aisément former un terme quel 
conque , puisque ce terme est égal au premier plus autant de 
fois la raison qu’il y a de termes avant lui ; on aura donc pour 
le n e terme 
* transmis. 
l(e,+Ei) 
6(e,+îi)i 
e n —e x + 0— î) (e t + E,) 
E„ =E, -f- O— i) (e, -f-E,). 
Ces deux équations donneront les épaisseurs extrêmes qui 
comprennent un anneau réfléchi d’un ordre quelconque, soit 
lucide, soit obscur. La différence de ces limites donnera l’in 
tervalle d’épaisseur que l’anneau occupe. Ce sera, 
-(lÆ—2)(<?r+ E ') 
:3*(e,4' E| )' 
jj anneau* réflé- 
'amtenant îlsâgiî 
¡lanvement à un 
alttès-fwM 
ctûères équaüû®' 
j, E, disparait»* 1 
pour les anneaux lucides E„ — e n , 
pour les anneaux obscurs e n — E„_ r ; 
or nos équations donnent 
En ■ E t — e j , ~~~ E n —| .— 2 <?j. 
Ces intervalles sont donc constans pour tous les anneaux de 
chaque espèce. C’est aussi ce que Newton dit avoir observé. 
Le premier anneau lucide était le seul qui occupât un inter 
valle d’épaisseur un peu plus grand que les autres; mais la dif 
férence était si petite , que Newton s’est contenté de la remar 
quer sans l’introduire dans ses calculs. A cela près, tous les au 
Kj intérieures ^ 
C tt« < .+ r 
tres anneaux, soit noirs, soit lucides, occupaient des épaisseurs 
sensiblement égales. Nous verrons plus tard la raison de cette 
égalité ; pour le moment, nous pouvons l’adopter comme un 
fait : il en résulte 
E, — e, = 2e, , d’où E r — 3e,. 
Et par suite, nos expressions générales deviennent 
e a = (4n — 3) e, ; E n = (4« — î) e t . 
Il ne reste donc plus à déterminer que la constante e { , rela 
nro^ e5S1 
r „.tla^ 
tive au premier ordre d’anneaux. Cette constante est différente 
pour les diverses couleurs simples ; mais si nous l’avions pour 
une seule, nous l’aurions bientôt pour toutes , puisque nous 
connaissons les proportions qu’il faut établir entre les épais-
	        
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