lïRE
•ssitot que Fait ttn,
1 Nènie temçératmt,
Mûrement, doit »ев
et se trouver sUüon*
partie horizontale à
de l’autre desmie,
, en réchauffant^
ence le renverse
hevée, on place b
egle divisée en patte
йене la station dea
; alors l'instrument s
'en sert de la manie
n d’nne grande dot
irature constante if®
écran léger de pap
ce que l’air enfers
ne température,c’est
: cette égalité de te
e la bulle de ЦП
oent; et quand «#
Inote de la sitnati«
le moven de fa régi
it Ja sensibilité d
corps froid ou i
i masquée et abrit«
Rature pi«» éle,i
0 émanati ons ^
a ’elle contient i 1:
boule. №**
X OU trois ® e№
f „ t
ET mj CALORIQUE. g , ¡
bulle vers l’autre beule d’une quantité très-notable. Si, au
contraire, le corps que l’on présente est plus froid que la boule
dont on l’approche , la bulle revient vers celle-ci , comme
l’analogie des dispositions pouvait le faire prévoir, quoiqu’il
soit peut-être un peu moins facile de s’en rendre raison au
premie rcoup-d’œil.
Nous examinerons plus tard les conséquences qui résultent
de cette influence inverse. Pour le moment, nous nous borne
rons à la considérer comme un fait qui constate l’extrême sen
sibilité du thermoscope , et qui montre l’espèce particulière
d’expériences auquel il est approprié.
Ayant ainsi la possibilité de développer isolément les rayon-
nemens calorifiques, au moyen de corps chauds, mais obscurs »
et possédant des instruinens assez sensibles pour en manifester
les moindres effets, nous pouvons reprendre avec beaucoup
d’avantage l’expérience tentée plus haut sur le spectre, pour
étudier la pofaiùsation du calorique obscur. C’est aussi ce qu’a
fait M. Bérard. Il a fait réfléchir sur la première glace de l’ap
pareil de Malus, non plus un rayon solaire, mais les émana
tions calorifiques d’un corps très-chaud, à peine rouge, ou
même tout-à-fait obscur. Elles se sont polarisées comme la
lumière; car la seconde glace a réfléchi de la chaleur dans les
positions où la réflexion de la lumière aimât été possible, et
elle a cessé d’en réfléchir dans les positions où la réflexion de la
lumière n’aurait pas eu lieu. Ainsi, en supposant que les éma
nations calorifiques obscures soient produites, comme la lu
mière, par des molécules matérielles, mues avec une grande
vitesse, on voit que ces molécules seront modifiées par Ja ré
flexion de la même manière que la lum è e et en conséquence
on pourra leur appliquer toutes les considérations géométriques
et physiques que nous avons établies, d'après les phénomènes
de la polarisation , pour Jes molécules lumineuses.
Cette analogie, déjà très intime, est appuyée par une autre
bien remarquable , qui a été découverte par De Laroche , jeune
et habile observateur, qu’une mort prématurée a enlevé aux
sciences, dont il aurait été l’un des soutiens. Depuis long-temps