Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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ET DU CALORIQUE. 6i5 
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la cbaleur et les combinaisons chimiques. Maintenant, attri 
buerons-nous ces trois facultés à trois espèces de rayons dis 
tinctes, existantes indépendamment les unes des autres, et 
dont chacune ne serait capable que de produire un seul effet ? 
S’il en est ainsi, il faudra encore que chacune de ces espèces 
soit séparable par le prisme en une infinité de modifications 
différentes, comme la lumière elle-même, puisque l’on trouve 
par expérience que chacune des trois propriétés, chimique, 
illuminante et calorifique , est répartie, quoique dans des pro 
portions très-inégales , sur une certaine étendue du spectre. 
Ainsi on devra concevoir, dans cette hypothèse , qu’il existe 
réellement trois spectres superposés l’un sur l’autre ; savoir 
un spectre calorifique, un spectre chimique, et un spectre lumi 
neux. Il faudra encore admettre que chacune des substances 
qui composent les trois spectres, et même chacune des molé 
cules de réfrangibilité inégale qui composent ces substances, 
sont douées, comme les molécules de la lumière visible, de 
la propriété d’être polarisées par la réflexion, d’échapper en 
suite à la force réfléchissante dans les mêmes cas que les molé 
cules lumineuses, et ainsi du reste. Au lieu de cette compli 
cation d’idées , concevons simplement , conformément aux 
phénomènes, que la lumière solaire soit composée d’un en 
semble de rayons inégalement réfrangibles, et en conséquence 
inégalement altérables par les corps , ce qui suppose des diffé 
rences originelles dans leurs masses et leurs vitesses , ou leurs af 
finités. Pourquoi ces rayons , qui diffèrent déjà en tant de choses, 
produiraient-ils tous, sur les thermomètres et sur nos organes, 
les mêmes sensations de chaleur et de lumière? pourquoi au 
raient-ils la même énergie pour former ou désunir les combi 
naisons ? Ne serait—il pas tout naturel qxie la vision ne pût 
s’opérer dans nos yeux qu’entre certaines limites de réfrangi 
bilité, et que le trop ou le trop peu rendît les rayons égale 
ment inhabiles à produire cet effet ? Peut - être ces rayons 
seraient-ils visibles pour d’autres yeux que les nôtres ; peut- 
être le sont-ils même pour certains animaux ; et alors le mer 
veilleux de leur action disparaît } ou plutôt rentre dans le
	        
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