652 INFLUENCE DES SURFACES
dans le cône émergent émané du point v. Cette expression peut,
sans erreur sensible, être réduite à
, N d s sin <p
en négligeant,
par rapport à r, la profondeur «, qui est en effet toujours in
sensible comparativement aux distances r, auxquelles un ther-
momètre peut être physiquement placé.
Maintenant, sur la même ligne, qui va de v M, il y a une
infinité d’autres points rayonnans qui ne diffèrent les uns des
autres que par la profondeur a où ils se trouvent , et pour les
quels conséquemment le nombre N des rayons émergens doit
être inégal, étant exprimé en général par une certaine fonc
tion de la profondeur u. Si l’on fait la somme de tous ces rayon-
nemens, dans les limites de profondeur où ils sont sensibles,
ds sin (p
le produit — deviendra un facteur constant: et les termes N,
r 2
pris ensemble, formeront une certaine quantité I, dont la valeur
restera la même dans toutes les directions possibles du rayon
vecteur r, puisque nous supposons les parois d’une même nalure
et d’une température égale dans toute leur étendue. On obtien-
j . . „ Id s sin d»
cira ainsi, pour somme , 1 expression . L effet produit
par une seule file de molécules matérielles étant ainsi connu,
celui de toutes les files contenues dans le tronc de cône S P T T',
sera évidemment proportionnel à la surface du segment sphéri
que SP. Or, puisque nous avons nommé a l’angle au centre
du cône SMS', a exprimera aussi la section superficielle de
ce cône par une sphère décrite du point M, avec un rayon égal à
l’unité de distance; et ainsi à la distance SP , l’étendue de cette
section sera a r a . Telle est donc la quantité par laquelle il faut
multiplier l’expression précédente pour avoir l’action totale des
rayons calorifiques compris dans le cône SMS', et qui passent
par l’élément superficiel SS'. En effectuant cette multiplication,
le facteur r 2 disparaît, et il reste l’expression simple
I a sin <p d s,
dans laquelle a> sin <p représente la projection de l’étendue
sphérique a> sur le plan prolongé de l’élément d s. Main
tenant , pour avoir la quantité tolale de calorique que l’éic—