Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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SUR LE RAYONNEMENT. 65tj 
espèce de changement. Mais il n’en serait plus de même si le 
corps placé au foyer avait une température plus haute ou 
plus basse que celle de l’espace et du thermomètre; car alors 
celui-ci, après l’interposition , recevrait, par l’intermédiaire des 
miroirs , plus ou moins qu’il ne recevait, auparavant, et aussi 
plus ou moins qu’il ne perd en temps égal, soit par réflexion, 
soit par émission; d’où il suit que sa température devrait s’é 
lever dans le premier cas, et s’abaisser dans le second. C’est 
aussi ce que l’expérience confirme. Par exemple, la chambre 
étant à la température de -J- 20°, si l’on met au second foyer un 
inatras rempli d’eau bouillante, on verra à l’instant monter le 
thermomètre placé au premier foyer. Au contraire , il baissera, 
si l’on place au second foyer un morceau de glace, et il baissera, 
davantage encore,si l’on substitue à la glace un mélange de sel 
et de neige d’une température plus basse. Tous ces phéno 
mènes sont, comme on voit, des conséquences nécessaires de 
l’égalité des échanges, et ils en offrent une confirmation frap 
pante, comme l’ingénieux auteur de cette théorie l’a le pre 
mier fait voir. Seulement, pour les comprendre, il faut admettre 
que tous les corps, dans les températures les plus basses où 
nous puissions les placer, émettent encore des l’ayons calox’i- 
fiques ; mais il n’y a rien à cela qui doive surprendre, et 
même qui ne soit conforme à la plus évidente analogie. Car les 
idées de chaud et de froid n’ont en elles rien d’absolu; elles 
n’expriment que de simples différences. La glace est froide pour 
un thermomètre qui sort de l’eau bouillante ; elle est au con 
traire très-chaude pour celui qui sort d’un mélange de sel 
ammoniac et de neige à — 2o°. Toutes les influences relatives 
de ces corps les uns sur les autres s’expliquent ainsi avec la 
plus grande simplicité par la seule considération des différentes 
quantités de calorique qu’ils émettent, sans qu’il soit besoin 
pour cela de recourir , comme l’ont fait quelques physiciens , 
à l’hypothèse d’un prétendu rayonnement frigorifique , qui 
n’est ni nécessité , ni même indiqué par les faits. 
Des expériences thermoscopiques, analogues à celles que je 
viens de décrire, ont prouvé que les corps, soit solides, soit
	        
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