Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

SUR LE RAYONNEMENT. 
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mouiller également tous les corps placés dans l’air, à une même 
hauteur; et c’est ce qui n’arrive point. Dufay constata ce fait 
remarquable, observé avant lui par MuschembroeA, mais qu’il 
mit dans une évidence beaucoup plus complète. Il prouva que 
la rosée pouvait être très-abondante sur certains corps, par 
exemple sur des lames de verre , et être nulle ou presque nulle 
sur des lames de métal poli, placées exactement auprès. Ceci 
est tout-à-fait la même chose que l’expérience de M. Benedict 
Prévost, et l’explication en est la même. Car, pour que la vapeur 
humide, qui forme la rosée, puisse se déposer sur les corps qu’elle 
rencontre, il faut que ces corps soient un peu plus froids que 
l’air dans lequel elle nage; et, en effet, ils sont plus froids , 
comme on peut le constater en les touchant avec un thermo 
mètre à réservoir plat, ainsi que l’a fait un très habile obser 
vateur, M. Ch. Weels. Or, quand on a ainsi suspendu à la même 
hauteur une lame de verre et une barre de métal, primitivement 
sèches et également chaudes , quelle que soit ensuite la cause qui 
les force à se refroidir, il est clair que le refroidissement du 
métal sera bien plus lent que celui du verre.. S’il est assez lent 
pour que l’air ambiant puisse restituer au métal autant de ca 
lorique que cette cause inconnue lui en fait perdre , il est évi 
dent qu’il ne se précipitera point d’eau sur sa surface , excepté 
peut-être dans le cas très-rare où l’air en serait complètement 
saturé ; de sorte que la vapeur céderait au plus léger abaisse 
ment de température. Mais si, au lieu d’une lame de métal qui 
rayonne peu, vous en concevez une de verre ou de tout autre 
corps qui rayonne beaucoup, et que vous l’isoliez parfaite 
ment de toute communication directe de calorique , la même 
cause de déperdition, qui était insensible pour le métal, re 
froidira cette lame beaucoup plus vite, et trop vite pour que 
l’air puisse lui restituer la chaleur qu elle pex T d. Ainsi sa tem 
pérature devra s’abaisser au-dessous de celle de l’air , et la diffé 
rence pourra devenir assez considérable pour déterminer une 
précipitation d’eau. 
Maintenant, quelle est cette cause inconnue qui, dans une
	        
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