Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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SUR LE RAYONNEMENT. 665 
Mais pour avoir l’idée de cette remarque, il fallait avoir dé 
couvert, et constaté en fait, que les corps sur lesquels la rosée se 
déposent sont d'abord refroidis; et que la rosée est une consé 
quence de ce refroidissement, au lieu d’en être la cause, comine 
on l’avait cru jusqu’alors. 
Pour comprendre tous les faits dans cette tlxéorie, il faut y 
ajouter celui-ci, dont on ne voit pas encore bien l’explication : 
c’est que , dans une nuit sereine, la température de l’air va en 
croissant depuis le sol jusqu’à une certaine hauteur, après quoi 
elle reprend son décroissement accoutumé , de bas en haut, de 
manière à ce qu’elle redevient la même que sur le sol, à la 
hauteur d’environ 220 pieds. Ce fait, quelle qu’en soit la cause, 
a été parfaitement constaté par M. Pictet, M. Six, et M. Weels 
lui-même. II explique pourquoi le maximum de rosée s’observe 
toujours près du sol, et pourquoi le vent qui enlève l’air refroidi 
inférieur, et le remplace par des couches plus chaudes , diminue 
le refroidissement du sol, et par suite le dépôt de la rosée. 
Maintenant concevez que, dans un endroit libre et décou 
vert , on jonche un terrain assez étendu de plusieurs couches 
de brins de paille sèche non foulée, et: que, par une nuit sereine, 
on place sur ces couches des jattes de terre non vernissées , 
plates et peu profondes , contenant de l’eau bien pui’e. Toutes 
les conditions se trouveront évidemment réunies pour que cette 
eau se refroidisse le plus possible en Rayonnant vers le ciel, 
puisqu’aucun objet extérieur ne répare la perte de calorique 
qu’elle éprouve, et que les mauvais conducteurs qui la séparent 
du sol l’empêcheront de se réchauffer par communication. Ou 
ne voit donc ici que l’air qui puisse ralentir le refroidissement, 
et la chaleur qu’il peut transmettre est si peu de chose quand il 
est calme, qu’on conçoit bien que l’eau pourra se refroidir 
ainsi jusqu’à se geler. C’est précisément ainsi que l’on fait de 
la glace aux Indes : elle ne se forme non plus que par un temps 
calme et un ciel serein; et M. Weels en a formé, même pen 
dant l’été, en Angleterre, par des procédés pareils. Mais sans 
qu’il soit besoin d’autre expérience, ce que l’on nomme de la 
gelée blanche, n’est ce pas un véritable dépôt de glace, formé 
ginsi naturellement sur le sol ?
	        
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