Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

(5qS calorique latent. 
trempe qu’il dormait à ses barreaux ; et De Laroche employait 
la même méthode dans ses expériences sur le calorique rayon 
nant , pour déterminer les températures des lingots de cuivre 
qu’il mettait aux foyers de ses miroirs. 
On trouve dans les Mémoires de l’Académie de Stockholm 
pour 1781, plusieurs observations de Wilke, qui peuvent 
servir d’exemple pour ces deux formules. Ce physicien a déter 
miné les chaleurs spécifiques d’un assez grand nombre de 
corps solides, en les échauffant à des degrés connus, et les plon 
geant dans un poids égal d’eau à o°. Celte égalité donne m—m. 
En opérant ainsi sur un morceau de verre porté à la tempé- 
raturé de 86° centésimaux, il trouva que la température de l’eau 
s’élevait à 12°,75. On avait donc pour cette sorte de verre : 
rn — rn’ ; t r= o ; ¿'=86°; T'—12,75: 
et en substituant ces données dans la première formule, il 
vient c — c . 0,174 ; 
réciproquement, si l’on se donnait cette valeur de c', qui pour 
rait être connue par d’autres expériences , la seconde formule 
déterminerait t', c’est-à-dire la température du morceau de 
verre, et on la trouverait ainsi de 86° centésimaux. 
Au moyen d’un grand nombre d’expériences pareilles , qui 
diffèrent peu entre elles, Wilke trouve pour moyenne de la 
chaleur spécifique du verre, c ~c 0,1877. MM. Lavoisier et 
Laplace , au moyen du calorimètre, ont trouvé pour le verre 
sans plomb 0,192g; la différence tombe dans les limites d’in 
certitudes que ce genre d’observations comporte ; et peut-être 
est-elle due en partie à la différente nature des verres. 
Néanmoins l’opération des mélanges, pour être exacte , exige 
deux précautions indispensables. Comme le liquide où se fait 
l’immersion est toujours contenu dans un vase , il faut avoir 
égard à la portion de calorique que la substance de ce vase 
enlève au mélange ou lui communique. Il faut aussi tenir compte 
du refroidissement et du réchauffement progressif que le mé 
lange éprouve, par voie de rayonnement, entreTinstant où 011 
l’opère et celui où l’on mesure sa température. Nous allons 
considérer successivement ces deux objets.
	        
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