y00 CALORIQUE LATENT,
d’eau à la même température, ce dont il s’était assuré par des
expériences préliminaires ; et c’est pourquoi il porte la quan
tité d’eau employée à i43 , quoique réellement elle ne fût que
de i35. Ici les données du calcul seront donc
m — 143 ; t — 87,777; m = 119; T = 11,666;
et en substituant ces nombres dans la formule, il vient
C = = 0,0125322.
79’79
Cette expérience s’accorde fort bien avec l’ensemble des ob
servations de Black , puisqu’elle donne 79°,79 au lieu de 8o°
pour la température de l’eau qui la rend capable de fondre une
masse égale de gîace à o°. Néanmoins , le résultat de MM. La
voisier et Laplace paraît devoir être préféré ; car, dans la mé
thode des mélanges, le refroidissement spontané de la masse
d’eau chaude tend à diminuer un peu son influence pour fondre
la glace, et ainsi il faut élever davantage la température de la
même masse d’eau, pour obtenir une quantité de glace fondue
donnée.
Black mesura de la même manière , e’est-à-dire par des mé
langes , les quantités de calorique absorbées et rendues latentes
dans la fusion de différens corps ; et il les nomma calorique
de fluidité, comme complétant la somme totale de calorique
nécessaire à l’existence de chaque corps dans l’état fluide. Il
les exprima en fonction du nombre de degrés auxquelles elles
pouvaient porter la températui’e d’une masse d’eau d’un poids
égal à celui du corps. Il trouva ainsi les résultats suivans,
auxquels j’ai joint l’évaluation relative à l’eau.
Désignation des substances.
Temperature centésimale à
laquelle elles fondent.
Calorique de fluidi té.
Eau
0
7 5,°00
Spermaceti
56
82,222
Cire d’abeilles
60
97.22
Etain
219
277.777
Les trois derniers nombres sont ceux de Black, réduits seule
ment en degrés centésimaux. On voit que la quantité de calorique