MACHINES A VAPEUR,
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nouvelle à mesure que la vapeur est enlevée. Cela se fait par
un tube v v qui porte dans la chaudière l’eau d’un petit réser
voir z, lequel est rempli avec l’eau déjà chaude que l’on relire
du condenseur par la pompe tt. Mais pour que cette intro
duction se fasse dans la chaudière, seulement lorsqu’elle devient
nécessaire, l’orifice supérieur du tube vu est fermée par
un bouchon qui s’élève ou s’abaisse au moyen du petit levier
ab ; et à l’autre bras de ce levier b pend un fil métallique bm,
tiré en bas par un poids m, qui s’ajuste dans la chaudière
de manière à effleurer précisément le niveau supérieur de
i’eau. Alors , si l’eau vient à baisser au-dessous de ce niveau,
le poids m, qu’elle supporte en partie, descend avec elle; le levier
ab tourne, et, soulevant le bouchon, permet l’introduction
de l’eau dans la chaudière; mais dès que le niveau est rétabli,
le levier ab redevient horizontal et remet le bouchon en place.
Du sommet de la chaudière part le tube à vapeur VY, qui
conduit la vapeur au haut du cylindre par la soupape S, au
bas, par la soupape S t ; le tube de communication, qui va
de S en S,, est coupé dans la fig. 73 , pour laisser voir deux
autres soupapes S', S/, dont nous parlerons tout-à-l’heure;
mais on le voit, tout entier dans la fig. 74, où il est représenté de
profil. Les soupapes S', S/ sont celles par lesquelles la vapeur
du cylindre est mise en communication avec le condenseur, d’un
côté et de l’autre du piston ; et elles sont ouvertes ou fermées
aux instans convenables par la machine même, au moyen de
de deux chevilles 1,2, attachées à la tige tt de la pompe qui
sert à vider le condenseur C. Ce mouvement s’opère un peu
avant que le piston ait complètement achevé sa course, et la
communication s’établit alors entre ses deux surfaces , afin que
l’égalité dépréssion qui en x’ésulte amortisse l’effort qui se faisait:
d’un seul côté,et prévienne ainsi le choc brusque qui se produi
rait, si le piston courait jusqu’aufond du cylindre. Yoilà les prin
cipales conditions relatives au jeu de la vapeur, mais il y en a
d’autres relativement à la manière de la faire agir. En effet., la
seule inspection de la figure montre que la tige du grand piston,
et celle de la pompe qui vide le condenseur, étant inflexibles , ne
peuvent pas être attachées immédiatement aux bras du grand