Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

r^B DE LA DIFFRACTION 
fixe un mouvement de rotation à frottement ferme autour 
d’un de ses points , tel que C, fig. 77 , au moyen d’une tige 
métallique fixée à son support, et qui la traverse en ce point. 
En pressant sur la queue M de la lame , ou la poussant par 
un mouvement de vis , on donne à son biseau l’obliquité que 
l’on désire; et cela sert aussi pour établir le parfait pa 
rallélisme , car, si l’on amène la lame mobile jusqu’au con 
tact , en rendant le mouvement de l’axe C assez libre 
pour que l’autre lame L' puisse être aisément tournée, les 
deux biseaux s’appliqueront nécessairement l’un sur l’autre 
dans toute leur étendue ; et en fixant L' dans cette position , 
puis retirant L par son mouvement de vis , le parallélisme 
subsistera, comme on pourra le reconnaître par celui des 
franges mêmes, ce qui est un indice très-sensible. Toutefois , 
en faisant cette opération , il faut avoir bien soin de ne pas 
presser fortement les biseaux l’un contre l’autre par le mouve 
ment delà vis mobile; car, s’ils sont amincis comme ils doivent 
l’être, celte pression les déformerait, et par suite produirait 
des irrégularités dans la canliguration des franges. 
Le phénomène étant ainsi défini dans ses circonstances les 
plus générales, il faut l’analyser, et en prendre des mesures. 
Pour cela, voici comment nous avons opéré. Nous avons intro 
duit le trait solaire dans la chambre obscure, par un petit trou 
qui n’avait pas plus d’un millimèti’e de diamètre. Puis, ayant 
brisé ce trait par un prisme très-dispersif, nous en avons jeté 
successivement les couleurs sur un appareil à biseaux paral 
lèles , tel que nous l’avons tout-à-l’heure décrit, et nous avons 
reçu les bandes diffractées sur une lame de verre mince, dé 
polie à sa surface postérieure, que nous placions bien per 
pendiculairement à la direction centrale du faisceau diffraeté. 
Bans les expériences que nous rapporterons d’abord, le verre 
a été éloigné des lames à des distances très-considérables, 
comparativement à l’écartement des biseaux ; de sorte qu’en 
l’éloignant davantage, les bandes ne faisaient plus que se dilater 
et s’écarter graduellement les unes des autres, sans que leur 
nombre augmentât, c’est-à-dire, sans qu’il en sortît de nou 
velles de la bande centrale. En effet, nous verrons plus loin
	        
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