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DE LA LUMIERE. y5j. 
même lame mince; et si on la construit comme l’a fait Newton, 
en marquant o pour le milieu de la taelie centrale, fig. 12 , les 
mêmes nombres limiteront les espaces lumineux ou obscurs 
dans l’un et l’autre phénomène. On rendra la représentation 
encore plus fidèle, si on la reproduit de part et d’autre du 
zéro central, comme le sont les bandes diffractées , fig. 78. Alors 
l’intervalle , depuis le milieu de la première frange noire , 
d’un côté du zéro, jusqu’au milieu de la même frange, de 
l’autre côté, étant /^e, on voit que cette frange répond au 
premier des anneaux noirs, et conséquemment, pour com 
pléter l’analogie, la largeur totale 33 , occupée dans la diffrac 
tion par la bande centrale, doit être égale à 3 e ; c’est en effet 
ce que nous avons toujours trouvé, à fort peu de chose près , 
dans nos observations, avec cette particularité que la valeur 
observée a toujours excédé cette limite. Mais cela même ne fait 
que rendre l’analogie plus complète; car Newton aussi a observé 
que le premier anneau réfléchi avait une épaisseur un peu 
plus grande que les autres, et il en fait la remarque expres 
sément. 
Cette analogie ne s’applique pas seulement aux bandes dif 
fractées parallèles ; elle a lieu de même pour les anneaux dif— 
fractés qui se forment à travers de très-petits trous ronds 
percés dans des lames planes , comme nous l’avons expliqué 
d’abord. Nous nous en sommes convaincus, en formant aussi 
ces anneaux avec une lumière simple, et mesurant leurs dia 
mètres sur le verre dépoli à des distances diverses, mais cepen 
dant telles^ qu’ils fussent complètement développés , c’est-à-dire 
qu’en s’éloignant davantage, il ne se développât point de nou 
veaux anneaux. On voit par-là que les anneaux et les bandes 
diffractées diffèrent essentiellement des anneaux et des bandes 
qui rejaillissent par réflexion de la seconde surface des plaques 
épaisses , puisque dans ceux ci ce sont les carrés des diamètres 
ou des intervalles qui forment la série des nombres naturels, 
au lieu que, dans la diffraction, ce sont les premières puissances 
qui suivent,cette loi; ce qui rend leur succession rigoureuse-