Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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Mais varieront-elles, si le milieu change ? Cela doit être , si 
l’analogie des déviations avec les accès est générale, et ceci 
offre un excellent moyen de l’éprouver. Ou peut d’abord le 
faire d’après une expérience rapportée par Newton. Ayant 
placé un cheveu entre deux verres secs, il l’exposa au milieu 
d’un trait solaire introduit par un petit trou dans sa chambre 
obscure, et ayant reçu les franges colorées à une certaine 
distance, il en détermina l’ordre et la grandeur. Cela fait, il 
mouilla le bord des verres avec quelques gouttes d’eau, qui 
bientôt s’introduisirent entre leurs surfaces , mouillèrent le 
cheveu, et prirent la place de l’air qui l’environnait. Néan 
moins celte substitution ne produisit aucun changement dans 
les déviations des franges , qui demeurèrent invariàblement les 
mêmes à la même distance. Or, delà il résulte qu’elles devaient 
être plus petites dans l’eau que dans l’air, selon le rapport des 
sinus d’incidence au sinus de réfraction , rapport qui est aussi 
celui des accès dans les deux milieux. Mais comme on aurait pu 
conserver quelques doutes sur le résultat de cette expérience, 
nous l’avons répétée d’une manière plus sûre, en plaçant un 
appareil à biseaux dans l’intérieur d’une petite cuve, dont les 
faces antérieures et postérieures, construites en glaces paral 
lèles , étaient distantes l’une de l’autre d’environ deux centi 
mètres. L’effet a été pareil, c’est-à-dire que les franges, me 
surées hors de la cuve à une grande distance, se sont trouvées 
de même grandeur, quelle que fût la substance dont la cuve 
fût remplie ; ce qui exige que cette grandeur variât dans les 
diverses substances de manière à compenser l’accroissement 
que la réfraction lui donnait lors de l’émergence dans l’air. 
Quoique cette épreuve fût concluante, nous avons voulu 
réaliser le fait à nos propres yeux. Nous avons placé un appa 
reil à biseaux dans une rigole de fer-blanc longue de deux 
mètres, fermée à ses extrémités par des glaces, dont l’une, 
légèrement dépolie , recevait les franges que les biseaux for 
maient. Nous avons d’abord mesuré les intervalles de ces 
franges , la rigole ne contenant que de l’air ; puis nous y avons 
versé de l’eau, sans rien déranger , et nous avons vu les franges 
T O AIE IV
	        
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