Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

DONNEES PAR LES LAMES MINCES. j5 
otre dtfnominatk 
Pour cela, il faut réduire les valeurs des intensités à la même 
i, comme onleï 
ate emporte pk 
î sang, tel que ceii 
échelle , en les multipliant par les fractions ~ , yj et |, qui ex 
priment leurs forces x’espectives dans la construction de Newton. 
Puis, leur appliquant aussi le facteur commun 1000, nous 
paisseur, ont» 
i l’observation, 
le notre formule,< 
composent dans 1# 
serai de trouver i 
■e vue par réfle® 
Ce qui nous poc 
aurons 
nombre des rayons rouges = 87 
des bleus = 97 
des verts 107,5 
Avec ces élémens, les formules donnent 
U= i8o°+ 24°34' 4°" A = o,3o48o 1—A = 0,69520. 
La teinte réfléchie à cette épaisseur sera donc un vert bleuâtre 
peu intense, tel qu’il résulterait de trois parties de vert 
bleuâtre du spectre , avec sept parties de blanc. Aussi la cou- 
page 53, toutes!« 
ontribuer à for® 
Ltrième anneau, « 
jefais X=34 : 
leur que Newton assigne pour l’épaisseur 34 est-elle précisé 
ment un vert bleuâtre. 
Si l’on cherchait la teinte transmise , on trouverait 
tt /02,// // A / 2 9’’ 5 • °’ 3 °48o 
U = 24 04 4° ' A = —; = 0,24223. 
3ob,o 
9°9. J imagka® 
jî3" 
'^7 
w" 
Ce sera donc un rouge tirant plus sur le pourpre que sur 
l’orangé, et d’une intensité faible, puisque sur 100 parties il 
en contiendrait seulement 24 de rouge et 76 de blanc. Cette 
faible coloration sera encore rendue plus pâle , et presque in- 
*t)63 i imaginaire 
7690’ 
)99 8 I imaginé' 
t9 35 
«77 i=b. 0,97« 
o65’" 
077 
99°" 
258 j imagina 1 « 
|&5'" 
Cjoi 
sensible , par son mélange avec la portion de lumière blanche 
qui échappe entièrement à la réflexion ; résultats parfaitement 
conformes à ce que nous avons reconnu plus haut, en général , 
sur le plus prompt affaiblissement de teinte des anneaux 
transmis. 
Les exemples précédens suffisent pouf montrer comment on 
peut calculer la nature des teintes réfléchies à une épaisseur 
quelconque donnée d’une lame d’air , dans les anneaux com 
posés. L’accord de nos résultats avec ceux que Newton a dé 
duits , soit de l’expérience, soit d’une méthode d’approximation 
dont il n’a point laissé de traces , confirme la loi approchée 
par laquelle nous avons représenté la dégradation des inten 
sités des couleurs simples réfléchies dans les diverses parties
	        
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