132 ÉMISSION RECTILIGNE DE LA CHALEUR,
corps massifs, la chaleur n’émane généralement en ligne droite,
d’une source élémentaire, que si la contexture est symétrique.
En effet, considérons d’abord un corps massif; et soit MQ
(Jig. i3 bis) un rayon rectiligne quelconque, issu d’une source
ayant sou siège en M. Les surfaces isothermes seront des ellip
soïdes concentriques et homothétiques à l’ellipsoïde principal dé
crit autour de M, dans lequel nous supposerons que EQE' soit
l’ellipse conjuguée menée par le point Q à l’axe d’asymétrie MG
du corps (* ).
Fig. i3 bis.
z
En tous les points de MQ, les éléments plans isothermes se
trouvent donc parallèles au plan tangent en Q à l’ellipsoïde prin
cipal; et, par suite, les filets ou courants élémentaires de chaleur
y affecteront une orientation commune, celle du courant en Q,
donnée, comme on a vu (t. T, p. i4d), parle diamètre MR de
l’ellipsoïde des conductibilités. Or MR ne se confond avec MQ
que si les deux ellipses EQE', FR'R coïncident; ce qui n’arrive,
sauf aux deux extrémités C et C / du diamètre commun, que dans
les corps où, les conductibilités latérales®, £, § s’annulant, la con
texture est symétrique. Les corps massifs à contexture symétrique
( 1 ) Fa fig. i3 bis de cette page est simplement la reproduction de la fig. x3
du Tome I er ( p. i4i).