Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

TEMPÉRÂT., FLUX DE CHAL. ET PRESSIONS, DANS LES CORPS EN MOUVEM. 143 
comme dépendant seulement de son changement relatif soit de 
volume, soit, ce qui revient au même, de densité, si elle est fluide. 
La particule est dite alors à Vétat élastique, parce que les pres 
sions exercées sur ses éléments plans sont les forces qualifiées 
ordinairement à?élastiques. 
249. Extension de la notion de température, et des formules des 
flux de chaleur, aux particules matérielles élastiques, animées à la 
fois d’agitation calorifique et de mouvements visibles. — Une fois 
admis ce qui précède (ou les frottements intérieurs censés négli 
geables), les actions intermoléculaires, étant fonctions de la 
configuration interne, sont très sensiblement les mêmes que 
dans la particule maintenue en équilibre apparent ou privée de 
son mouvement visible; et, par suite, une agitation calorifique 
quelconque y survenant, ou, plutôt, l’agitation calorifique vraie 
dont on faisait abstraction, désormais restituée, s’j produisent à 
fort peu près comme si le mouvement visible n’existait pas, c’est- 
à-dire en donnant lieu très sensiblement, pour pareils degrés 
d’agitation et aux diverses phases du mouvement vibratoire, aux 
mêmes déplacements de part et d’autre des situations moyennes, 
aux mêmes actions et réactions intérieures et, enfin, aux mêmes 
travaux de ces actions entre molécules que dans la particule à 
l’état de repos apparent. D’où il suit : i° que la température, 
caractéristique du degré actuel de cette agitation dans chaque 
région de la particule supposée rester en place, le caractérisera ou 
le définira aussi dans la particule animée de son mouvement visible, 
lequel altère bien sa figure, mais seulement avec une extrême len 
teur relative (vu la brièveté des périodes de l’agitation, de l’ordre 
du trillionième ou du quatrillionième de seconde); et, 2 0 que 
les sommes de travaux afferents aux déplacements calorifiques, 
dites flux de chaleur, s’exprimeront, en fonction des pentes ou 
dérivées premières de cette température suivant trois sens rectan 
gulaires, pour les divers éléments plans matériels de la particule 
en mouvement visible, comme dans la particule en repos apparent. 
Il est vrai que, durant un instant dt, la matière contiguë à l’élé 
ment plan de la particule considéré éprouvera un commencement 
de déformation visible ou moyenne locale et, par rapport à l’élé 
ment plan, de légers déplacements; mais ce seront, à côté de l’in-
	        
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