158 FORMES DIVERSES DE L’ÉQUATION INDÉFINIE DES TEMPÉRATURES
due, et à limites assez extensibles, pour que les pressions y varient
incomparablement moins qu'elles ne feraient si, par exemple,
chaque particule devait, malgré son échauflement, garder en toute
rigueur son volume primitif.
Autrement dit, les petits changements de p se feront, avec une
erreur relative négligeable, comme si la fonction p de p et de G
avait et gardait, dans tout Je fluide à considérer, une valeur con
stante, savoir, par exemple, une moyenne de ses valeurs vraies.
Donc p sera très sensiblement la fonction de G définie par l’équa
tion p = cette constante ; et p' en égalera la dérivée multipliée
par 0'. Posons alors, dans (3),
(7)
G désignant ce qu’on appelle le calorique spécifique de Vunité
de volume à pression constante ; et, après substitution à p, dans
G et K, de son expression en G ainsi définie, l’équation (3)
deviendra
Gomme G et K seront uniquement fonctions de la température G,
cette relation (8) aurait exactement la forme de l’équation indé
finie ordinaire des températures dans un solide alhermane, homo
gène et isotrope, en repos apparent, si la dérivée 0' n’y recevait
pas l’expression polynôme (4), où figurent les vitesses u, ç, tv
du mouvement visible, et se réduisait à la dérivée sur place
Il suffira, d’ailleurs, que la température G varie entre des limites
modérément écartées, pour que C, K soient sensiblement con
stants; et l’on aura alors l’équation que nous utiliserons, analogue
à celle de Fourier pour les solides,
(9)
!257. Accord de ces équations avec celle de Fourier pour les
fluides athermanes. — Dans les équations (8) et (9), le terme que
fournit le travail mécanique ¿/G, converti en chaleur, se trouve
représenté par la petite partie de G où figure la pression p : il ne