l6o ÉQUAT. DE FOURIER RECTIFIÉE, POUR LA TEMPÉR. DES FLUIDES EN MOUV.
D’après cette hypothèse, l’unité de volume d’un fluide à une
température donnée ne posséderait pas plus de chaleur sous
forte densité que sous faible densité. Faisant donc y —GO, avec
G constant, il ne donne la relation (10) que sous la forme
car celle-ci est, aux notations près, l’équation (3) de son Mé
moire.
Dans les applications que nous ferons de la formule (9), la con
dition (6) de conservation des volumes fluides sera vérifiée; et
l’on voit qu’elle rend bien cette équation de Fourier identique
à (9), où 0' a l’expression (4).
Mais si la densité p devait varier, il faudrait éviter de prendre
G constant, c’est-à-dire de supposer la chaleur y de Vunité de
volume indépendante de la densité p et proportionnelle à la tem
pérature 9; car, dans les gaz, seuls fluides où la densité varie
beaucoup, c’est plutôt la chaleur par unité de masse qui est
simplement proportionnelle à la température.
Or, appelons y t cette chaleur par unité de masse, ou posons,
dans (10),
T — P Ti
(en continuant d’ailleurs à raisonner, avec Fourier, dans l’hypo
thèse du fluide calorique); et la substitution de py, à y changera
aisément l’équation (10) en celle-ci :
d.pu d.ç>v
d.pw
clz
dx ~ r ~ dy
qui, par transposition au premier membre, des deux derniers
termes triples, devient elle-même, vu les expressions connues des
dérivées complètes de fonctions comme p et y, par rapport au
temps,
PY1 + T1
I du dv dw
\ dx dy 1 dz
)1 = ka 2 o.
La relation de continuité (5) annulant dans celle-ci le terme
en y,, on a donc, comme équation de Fourier rectifiée et ré-