SONT, A TRÈS PEU PRÈS, MUTUELLEMENT INDÉPENDANTS. J 65
qui produisent le mouvement visible des particules; et celui-ci
doit bien se faire comme si l’on avait 9 = o.
Ainsi, les trois hypothèses, prises pour point de départ, de la
conservation de la température initiale (quand on la suppose uni
forme), dans un solide vibrant élastiquement au sein d’un milieu
à cette même température, de la conservation analogue, par une
particule modérément chauffée, de sa configuration visible, enfin
du dédoublement de l’énergie interne U en deux parties dépen
dant, l’une, des déformations visibles è, g seules, l’autre, de la
température 9 seule, impliquent Vindépendance mutuelle du
mouvement visible et de Vagitation calorifique.
volume et de temps,
. . du _ T dv
+ —
, N
dy 7 dz
dv
x \dz
dvf-
dy.
du
dy
dv
dx
r . .... d{u,v,w) , , , . . , |
Les neuf derivees ————- gardent a très peu près, comme on vient de le
d{x,y,z) °
remarquer, la même forme, quand x, y, z y sont les coordonnées primitives ou
moyennes, et non pas les coordonnées actuelles. Or, alors, les vitesses u, v, w
deviennent les dérivées partielles ^^^clt~~^ ’ et * expression (e), multipliée
par dt, donne, comme travail <iS par unité de volume,
(O
, d? „r, di\ - T , dt
N d -y— -f- N, g? — + N. d -¡~
dx j dy dz
T d
dt]
dz
dK
dy
d% d\
-d + T„ d (Z2 + + T d
dx dz
d\
dy
dr x
dx
Mais on démontre, dans la théorie générale des petites déformations dues à des
déplacements donnés -q, Ç, théorie faisant partie de celle de l’Elasticité, que
les petites déformations élémentaires t^,, çj x , cg., tj, subies par une particule
à partir de son état naturel, soit actuel, soit même primitif, ont, pour leurs
différentielles d’un instant à l’autre, précisément les expressions
, d\ . d't\ , / d\ dt\\
d 75’ d dy’ ■■■• d \dï + dï)'
car ces déformations elles-mêmes (comptées à partir de l’état naturel dont il
s’agit) égalent très sensiblement, pour chaque particule, leurs petites valeurs
constantes dans l’état particulier à partir duquel se comptent les petits déplace
ments ri, Ç, accrues respectivement des six termes variables, simples ou
, , , d\ dt\ ! d\ dr,\ _ ,
doubles, —-, — ? (^—+ — I- Et, d autre part, les six composantes de pres
sion N æ , ..., T,., exercées, suivant les trois axes, sur l’unité d’aire actuelle des
éléments plans actuellement normaux aux x,y, z, ne diffèrent pas sensiblement
des pressions analogues, décomposées suivant les trois éléments matériels recti-