Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

2QO PINCEAU DE LUM. PARALLÈLE, A UNE PREMIÈRE APPROXIMATION : 
sera la vitesse de propagation des ondes planes, ainsi considérées, à 
vibrations pareilles sur toute leur étendue. 
Appelons w cette vitesse constante de propagation. Alors le temps t 0 
employé par la première onde à venir jusqu’en (x,y,z) aura l’ex- 
x cos a H- y cos 8 -h z cos y „. , 
pression — — -• Si donc nous posons, pour 
abréger, 
(21) 
, cos a cos3 cos y 
l — , m — , n — j 
CO U) w 
les déplacements £, rj, Ç seront, au degré d’approximation auquel on 
se borne ici, fonctions de la variable unique 
(22) t — t 0 — t — Ix—my — riz. 
Nous pourrons enfin, en nous appuyant sur l’observation, attribuer 
à notre pinceau limité de lumière un dernier caractère ( 1 ). Dans un 
milieu biréfringent, c’est-à-dire non isotrope, ce pinceau sera recti- 
lignement polarisé. Dans un milieu isotrope, il pourra seulement 
l’être; mais, quand il ne le sera pas, il se composera du moins de 
pinceaux de lumière rectilignement polarisés. En d’autres termes, et 
si l’on se borne à des pinceaux ainsi réduits, les déplacements !j, tq, Ç 
se feront, à de petits écarts relatifs près, dans nos ondes planes, 
parallèlement à une même droite de l’espace. 
Désignons par V, ni', n' les cosinus directeurs de cette droite, et 
par 0 le déplacement lui-même, dans sa partie principale ou seule 
perceptible ( 2 ). Nous devrons donc pouvoir poser 
\ = l' 0, t\ — m' 8, Ç = n'S. 
En résumé, à une première approximation, l’on aura 
(2.3,1 \ — VÔ, 7)=»i'8, Ç = n'8, avec o = fonct. de (i — Ix—my — nz). 
Si l’on appelle o', S" les deux dérivées première et seconde de 8 par 
(’) Ce recours à l’observation n’est pas indispensable, quand on ne craint pas 
d’allonger un peu la démonstration. Voir, à ce sujet, la note des pages 293 à 298 
ci-après. 
( 2 ) Perceptible quant à ses effets généraux sur nos organes, c’est-à-dire quant 
à ses effets produits par les actions simultanées et concordantes d’une multitude 
d’atomes d’éther, vu que l’action de quelques atomes serait toujours incapable 
d’être sentie.
	        
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