292 PINCEAU DE LUM. PARALLÈLE, A UNE PREMIÈRE APPROXIMATION t
L’égalité de cette quatrième valeur à son numérateur montre que
son dénominateur vaut l’unité.
Donc, les trois relations (24) reviennent à poser : i° d’une part,
pour déterminer la vitesse co de propagation des ondes planes suivant
leur normale, quand la direction de celle-ci est définie par ses
angles a, y avec les axes, l’équation
a 2 cos 2 a b- cos 2 [3 c 2 cos 2 y
(27)
2 0 d’autre part, pour déterminer ensuite la direction (/', m', n') des
vibrations, c’est-à-dire les rapports mutuels des cosinus directeurs 1',
m', n', la double proportion
V
m
6 2 cos[3
n
(28)
c 2 cosy
to 2 — c 2
a 2 cosa
Remplaçons, dans (27), le quatrième terme, 1, par le trinôme
cos 2 a -(- cos 2 p -t- cos 2 y ; puis réduisons chaque terme de ce trinôme
avec le terme correspondant du trinôme qui précède. Et supprimons
enfin le facteur commun w 2 : ce qui revient à négliger dans l’équation
en w 2 une racine nulle, correspondant, d’après (28), à une solution
où U, m', /1' seraient entre eux comme cosa, cos¡3, cosy, c’est-à-dire
à des vibrations normales aux ondes, ou longitudinales. L’équation
en co 2 sera, dès lors, celle qu’a obtenue Fresnel,
et qui, pour chaque direction de la normale aux ondes planes, four
nit, comme on sait, deux racines œ 2 positives.
Seulement, Fresnel a admis, pour la direction (/', m', n 1 ) des
vibrations, non pas celle que définissent les trois rapports égaux (28),
mais sa projection sur le plan des ondes, laquelle aurait des cosinus
directeurs /j, m\, n\ donnés par la double proportion
l
m,
n
(3o)
COS P
cosy
cosa
a) 2 — b 2
En effet, une même direction (X, [a, v) dans le plan d’une onde, ou
vérifiant la condition
(3i)
X cos a -t- ¡a cos ^ + v cos y = o,