Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

DANS LES RÉGIONS ET DÈS L’INSTANT DE SON ÉMISSION. 
333 
aux grandes distances v du centre de cette région, sur un même 
rayon fixe en émanant prolongé à l’infini, afin de contrôler, du moins 
dans le cas étudié ici d’un milieu isotrope, les résultats de notre 
méthode d’intégration par approximations successives exposée précé 
demment. 
Il faudra donc, après avoir pris comme centre le point de ce rayon 
situé à la grande distance r, d’ailleurs quelconque, de l’origine, 
mener des sphères d’un rayon, t, assez peu différent de r pour qu’elles 
intersectent la région d’ébranlement, et évaluer, sur chaque coupe 
ainsi obtenue, l’intégrale f(tr 1 ,y i ,Zi)d<j. Mais r et, par suite, 
t étant très grands à coté des dimensions de la région d’ébranle 
ment (car c’est justement ce que l’on suppose en admettant la gran 
deur de /•), la coupe en question se confondra sensiblement avec une 
section plane perpendiculaire au rayon r. Appelons X une abscisse 
comptée positivement suivant le prolongement du rayon r en deçà de 
l’origine et mesurant la distance de la section à cette origine. On 
aura t — r-¡-X ; et l’intégrale correspondante / f(x u y u z v ) da sera 
une certaine fonction de cette abscisse X, cp(X), produit de l’aire de 
la section plane par la valeur moyenne qu’y a reçue la vitesse initiale 
f{ x uyn z i)- Le second membre de (81) donnera donc \ — ou 
bien, en n’altérant que dans un très petit rapport le dénominateur t, 
Ce déplacement \ sera évidemment nul en dehors des limites t— /‘ = X 0 
et t — /■ — Xj, valeurs des abscisses X, la première, négative, la 
seconde, positive, des deux sections extrêmes faites par les plans 
menés, perpendiculairement au rayon r, tangents à la région d'ébran 
lement. Mais on voit qu’entre ces limites, si l’on suit une même 
onde le long d’un rayon r, ou que, cheminant avec la vitesse t, on y 
maintienne invariable la différence t — /’ = X, \ sera bien inverse 
de /■, conformément à la loi établie plus haut (p. 324) (*). 
( l ) Dans la question, plus générale, où l’on considérerait non pas seulement 
l’effet d’une explosion instantanée, mais le mouvement consécutif à un état ini 
tial quelconque, il y aurait, outre les vitesses initiales f(x,, y„ z t ), des dépla 
cements % initiaux, exprimés par une fonction donnée y t , ,îq), nulle
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.